Les communautés humaines de Beyrouth ressemblent à une colonie de fourmis : à peine les issues de leur terrier ont été bouchées par le vent ou le pied d’un passant, qu’on les voit déjà écarter les débris, se recréer un chemin vers l’air libre – à coup de solidarités.
Se peut-il qu’elles préfigurent ce qui est à faire pour notre monde plus largement ?
Nous n’avons plus le temps de nous alourdir avec ce qui nous a blessé — sauf l’instant d’échanger nos outils de guerriers pour des outils de bâtisseurs. Des levers de soleil nous attendent dans l’action, ensemble…
Denis Breton