J’aimerais prolonger un moment la réflexion que je vous soumettais dans l’article précédent: «…C’est parce que tu n’as pas assez d’amour».
Je peux brasser des idées, qui vont rester de beaux concepts : nous sommes tous Un; l’amour est ma vraie nature; mon état d’esprit crée,… C’est réconfortant.
Une rencontre difficile m’a donné l’heure juste sur ce que j’en avais digéré : «…Descend plus creux dans l’expérience. Connecte-toi à la saveur d’être installé dans l’amour — ne serait-ce que dans cet instant. Goûte-le… ressens la différence…»
Dans ces moments privilégiés, tu n’as plus peur de ce qu’une autre personne peut penser sur le monde; ou sur toi si elle te juge, t’évalue. Dans ce moment qui te sort du temps, la chaude couverture de l’état amoureux t’enveloppe et te protège.
Tu te surprends alors à regarder l’autre avec d’autres yeux. Un peu comme il y a 2000 ans, quand l’Homme de Galilée rencontrait la Samaritaine au puits de Sarepta, et lui a dit : ‘’Si tu savais le don de Dieu…’’ » En toi une voix murmure: «…Tu peux venir te chauffer, si tu veux…»
Si la personne tourne les talons, c’est correct aussi. Tu te prends à savourer encore le feu qui t’habite, et d’un grand souffle, à lui envoyer sa lumière…
Alors il n’y a plus de théorie, que la joie de te retrouver dans une autre énergie, léger.
Denis Breton