Archives de l’étiquette : joie

Que veulent nous dire nos souffrances?

«Chaque souffrance est une résistance à la vérité de ce que nous sommes.
À chaque fois que nous souffrons, c’est que nous résistons à nous gouverner à partir de notre vérité: nous croyons que l’humain que nous sommes serait plus à même de piloter le navire que le ferait notre moi divin.
Pourtant, notre embarcation deviendrait beaucoup plus simple à piloter.»

Voilà en substance ce que partageait Marie-Odile Sansault au cours d’un Regard de vérité. (1)

J’ai beaucoup apprécié cette clé de lecture pour prendre du recul sur mes malaises: à quoi est-ce que je résiste? qu’est-ce que je ne sais pas traiter amoureusement encore?…

Et d’autant plus lorsqu’elle a conclu: «…Accueillir nos souffrances est le chemin vers la joie».

Denis Breton
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(1) Marie-Odile Sansault, Regard de vérité tenu en Ardèche, Jour 3, 1 sept. 2023:
https://www.youtube.com/watch?v=qyJDUR6S45w

Ah! si j’avais su ça avant…

Défis bien connus ! Tantôt retrouver notre joie de vivre… tantôt apaiser une souffrance… tantôt encore garder confiance en l’avenir…
De quoi disposons-nous pour comprendre le sens de la vie, pour nous la faire bonne?

J’ai trouvé un point de vue lumineux là-dessus. J’aurais bien aimé le connaître avant, tellement il résume les poignées de sens que j’ai longtemps recherchées, tant il concorde avec des convictions que j’ai développées d’arrache-pied.
Je vais résumer à ma façon cette proposition. Aimeriez-vous qu’on y jette un coup d’œil ensemble?
Je terminerai avec une magnifique chanson d’Yves Duteil, qui m’a l’air d’en avoir compris un bon bout: «Tisserand». Continuer la lecture de Ah! si j’avais su ça avant…

Traiter amoureusement ce qui n’est pas aligné avec ma joie

Nicky Hamid, ce grand vulgarisateur *, nous propose une synthèse qui vaut de l’or, et me semble s’aligner sur les meilleurs enseignements spirituels actuels.

Sa perspective: nous sommes entrés dans une nouvelle énergie. Ce qui nous traverse et nous fait mal encore n’est pas réel : c’est une trace de nos peurs de la vie dans nos mémoires subconscientes.
Seuls l’amour et la joie vont durer après ce grand nettoyage, car ils sont notre unique nature.

La clé? Redevenir conscient dans l’instant de ce qui nous éloigne encore de cette vision :
-Ces pensées ou ces émotions discordantes? Les observer avec ressenti et bienveillance, nous redisant qu’elles ne sont pas réelles.
-…Les voir se dissoudre, les laisser aller… Puis nous remettre au focus de la joie.
-…Penser à remercier la Vie. Aussi notre corps, qui sait nous remettre en piste, toujours.

Denis Breton
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* Nicky Hamid, Remember .

À certains la joie, à d’autres la détresse?

Les apparences nous font croire que des gens sont destinés à vivre un parcours léger, tandis que d’autres seraient nés pour ramasser les miettes.

Si on le voit comme ça, c’est qu’il est grand temps de regarder autrement : le chemin est créé par la décision d’avancer dans la joie. C’est alors cet état d’esprit nous garde sur notre chemin — celui-là même que nous avions choisi de venir explorer.

Inspiré du Conseil arcturien

Denis Breton

Un parti-pris pour la joie et les pauvres : le pape François

À l’occasion de la visite du pape François en terres canadiennes et québécoises, Louis Cornellier * du Devoir en brosse un portrait attachant, en relevant quelques-uns de ses propos au fil du temps. Ceux qui suivent nous parlent de son penchant pour  la joie et le souci des pauvres :

  • Un évangélisateur ne devrait pas avoir constamment une tête d’enterrement”, un «air de carême sans Pâques».
  • Des enfants — notamment une petite Albanaise — lui demandent s’il aimait danser dans son enfance. Le pape répond : «Il faut danser pour ne pas être trop sérieux quand vous serez grands”. 
  • À des gens qui le prétendent communiste, François répond : «…J’affirme seulement que si on retire les pauvres de l’Évangile, il s’écroule».

Denis Breton
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* Louis Cornellier, «François, mon pape». Le Devoir, Montréal, 2022-07-26.

Etty Hillesum : un tour de force d’une rare grandeur

lumièreEtty Hillesum, d’origine juive (1914-1943), a vécu une jeunesse heureuse en Hollande; elle s’est permis de goûter pleinement à la vie dans tous ses aspects. L’amour d’elle-même témoigné là, sa liberté intérieure, sont sans doute ce qui a fait — au moment où les Allemands parquaient des gens dans les trains de la mort — qu’elle a décidé de les accompagner au péril de sa vie. Ça l’a amenée à mourir au camp d’Auschwitz, à 29 ans.

Croque-lumière proposait déjà deux articles sur l’aventure de vie d’Etty. J’y reviens pour vous proposer la lecture d’un texte que nous offre Lise Gauvreau au sujet de cette femme —  qui l’a passionnée elle aussi. Avec une compagne, elle en faisait récemment une lecture publique : Le kasàlà d’Etty Hillesum. Ce mot peu connu nous parle d’un hommage présenté à la façon africaine. C’est à la page PÊCHEURS DE PERLES, dans Croque-lumière.
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Repartir de ce qui nous met le cœur à la joie

Le tournant de 2022 est une occasion en or pour regarder de plus près comment nous abordons le quotidien.

Ai-je l’habitude de commencer ma journée en pensant à ce qui me ferait du bien aujourd’hui ? Ou aux problèmes que je devrai régler en remorque à mon agenda ?

Ces deux départs sont-ils si différents ? Sûr !  S’il est vrai que le bonheur est une décision, puis une pratique.
En quelques mots… Continuer la lecture de Repartir de ce qui nous met le cœur à la joie

La joie serait-elle « le bout’ du bout’ » ?

Visage de Thibétain joyeux« J’imagine que la réalisation ultime vient avec la joie suprême… »
— Steve Beckow

Ce sont les mots d’un ouvreur de pistes spirituelles que j’apprécie particulièrement.  

Personnellement, j’en étais arrivé à croire que notre dernière porte d’évolution à franchir était celle de l’amour. Une croyance un peu secouée, il est vrai, quand je me regardais après des prises de bec avec mes ados ! J’avais beau réagir avec amour, je ramassais souvent ma joie par terre avec les débris de la joute !
Aurait-il été possible d’amener ça plus loin ?… Continuer la lecture de La joie serait-elle « le bout’ du bout’ » ?

Appeler une étincelle de joie, nous sort de la prison du temps

Comme l’enfant, nous avons tous l’expérience de pouvoir passer très vite d’une émotion douloureuse à un fou-rire déconstipant.

Au moment d’un gros cafard, d’un remord ou d’une baisse subite d’énergie, essayez donc ceci.
– Amenez à votre conscience tout d’abord l’émotion d’une grande joie de votre passé, qui vous avait donné des ailes;
– Amenez ensuite le ressenti de quelque chose présent là devant vous : la fraîcheur de l’air, la pureté d’une fleur printanière, le rire de gamins qui jouent,…;
– Enfin suscitez l’émotion d’un grand désir que vous souhaitez voir se réaliser, mais dont vous savourez déjà la réussite dans l’instant.

Comment vous sentez-vous, tout d’un coup ?… Se peut-il qu’une émotion qui nous allume fasse disparaître la notion du temps, qui si souvent nous emprisonne ? Tiens, tiens… à rajouter à nos définitions du bonheur ?…

Denis Breton

L’entrepôt du cœur : une cour de re-création

Chacun de nous avec sa vie est comme un peintre devant une toile qui lui tend les bras. 
Comme ce peintre, je crois que j’ai conçu l’ensemble de l’œuvre avant même d’avoir donné le premier coup de pinceau. Et je suis libre de chacune des retouches que j’apporterai au tableau.

Mais comment la Vie a-t-elle pu prétendre me vouloir heureux, et me lancer au milieu d’un monde où tout tourne souvent à la survie plus qu’à la vie ?…

La réponse la plus plausible que j’aie, c’est qu’en me laissant libre de l’œuvre, elle m’a aussi donné l’accès au matériel d’artiste complet pour la réaliser.
Je crois qu’Elle s’est dit :
« Parmi les pinceaux que je lui ai laissés, ceux de l’amour et de la joie ne savent dessiner que des chefs-d’œuvre. Il n’a qu’à puiser à son cœur pour les y trouver :   à chaque instant il y aura accès, même au milieu des plus grands défis. »

Bien sûr, avec pareille audace, la Vie s’est gratté un peu la tête… Puis elle a esquissé un sourire espiègle : « Humm …ça lui prendra sans doute quelques coups de pratique…»

Denis Breton

Notre croît-sens est déjà notre cadeau au monde

 

moine sagesse sourireLes artisans de lumière (lightworkers) se reconnaissent à leur passion de rendre service, à leur idéal de grandir encore. Un temps ils s’en demandent beaucoup, voient tout ce qu’il faut faire, cherchent à s’améliorer…

…Puis ils prennent du recul : Et s’il s’agissait avant tout d’être? de se savoir magnifique par nature, comme chacun d’ailleurs? et de s’y connecter plus souvent?… Ils ont compris que nous donnons ce que nous sommes, bien peu du reste.
Alors leur joie de vivre devient contagieuse: on voudrait leur demander leur secret…

Denis Breton

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Le vent de l’espoir

Une chanson à laisser traîner en soi…

La chanson qui vient, Le vent de l’espoir, nous était offerte par Nana Mouskouri en 1997. Elle vient nous ragaillardir à l’orée du nouveau millénaire. Vous y reconnaîtrez l’Hymne à la joie de Beethoven.
Le fait qu’elle soit chantée ici en plusieurs langues appuie l’espoir que ce vent gagne tous les peuples de la Terre.

Dans les turbulences de notre monde actuel, au cœur des populations de Hong Kong ou d’Algérie qui se soulèvent pour revendiquer une autre qualité de vie, nous avons plus que jamais besoin de mettre du bois dans le feu de cette espérance.
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