Archives de l’étiquette : amour

Le contraire de l’amour : la peur

«Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs»
— Nelson Mandela

Pourquoi de toutes nos chansons, celles qui arrivent en haut du palmarès, et de loin, sont les chansons d’amour ?…
Y a-t-il une autre raison à part d’être notre soif la plus profonde, celle que rien d’autre n’arrive pour vrai à étancher ?…
Le contraire de l’amour est-il la haine, ou serait-ce la peur ? peur de ne pas être aimé… peur de ne pas arriver à aimer…
L’amour nous parle de vivre. La peur nous parle de survivre.

Ω

Je t’aime, la Vie

enfant regarde fleurIl arrive de ces moments de cafard où les poignées pour attraper un brin de rire, de tendresse ou de confiance nous manquent.

Quand dans un instant je ne sais plus mordre dans la vie : je ne vois d’elle que ce qui me mord moi… Ou quand je vois le monde marcher tout croche, créer tant d’injustice pour tant de gens. Dans ces moments il m’arrive de ne plus voir rien de divin autour de moi, encore moins savoir en quoi je crois…

Il m’arrive alors que de lancer un cri diffus sans trop savoir à Qui je m’adresse, et ça me fait du bien. C’est comme si je touchais une soif de fond : me relier, coûte que coûte, peu m’importe à qui ou à quoi… Continuer la lecture de Je t’aime, la Vie

L’énergie : la pâte à modeler de la vie

Enfants, nous avons donné des formes à la terre, à la pâte à modeler : tout était prétexte à créer des personnages, des animaux, une maison… L’instant d’après le matériau redevenait une boule, attendait une nouvelle idée de génie… «Qu’est-ce que j’en ferais bien ?…» Soudain les yeux s’allument ! Et c’est reparti pour créer autre chose avec la même pâte. Continuer la lecture de L’énergie : la pâte à modeler de la vie

Tu ne m’aimes pas, Pommier : je te boude

Une branche se retourna vers le grand tronc où elle avait poussé :

Pommier, regarde les autres branches : leurs feuilles sont bien vertes, leurs fleurs explosent, les abeilles les butinent… Moi, tu ne m’aimes pas ! Mon écorce se crevasse, mes feuilles se flétrissent. T’as vu mes fleurs ? elles s’étiolent, et pas d’enfant pour ramasser mes rares pommes… Vraiment T’es injuste, Pommier, je vais te bouder, tiens !…

Je t’aime, ma chérie. As-tu déjà réalisé qu’il n’en tient qu’à toi de tourner tes feuilles vers le soleil, d’ouvrir à la pluie les corolles de tes fleurs ? Qu’attends-tu pour offrir ton arôme aux passants, leur donner envie de tes pommes que Je vois pourrir au sol ?…
C’est sûr, j’avais d’autres rêves pour toi, en t’offrant la liberté…
Que comptes-tu faire ?…

Denis Breton

GOLOV20 : Un geste pour rendre l’amour viral

Je me suis longtemps demandé : tout le monde a-t-il le même accès à cette évolution intérieure qu’on nous promet ? Qu’en est-il pour les gens très manuels, ceux dont l’expérience ressemble à une survie au quotidien ?…

J’ai peu à peu eu ma réponse : oui ! puisqu’il suffit d’aimer. Et même que les gens simples sont moins constipés pour le vivre avec naturel !

Quelqu’un a eu cette petite idée, devenue virale : le Dr Joe nous la présente. D’une telle simplicité, mais à la portée de tous. Ça nous branche sur quelqu’un qu’on aime… et ça se rit de la distance : parfait pour un temps de confinement ! (#GOLOV20 : c’est en anglais, mais c’est simple et bref : 3 :09 ).
On donnerait la parole au Dr Joe ?…

Denis Breton

Appeler le soleil au milieu de la nuit : Etty Hillesum

 Cet article prend la suite d’un premier, Etty Hillesum : à force d’être. Je vous avais dit que je vous reviendrais à son sujet. Mon émotion était intarissable à la sortie d’Une vie bouleversée : son journal, puis ses lettres au camp de Westerbork.

Sa lecture intensive m’a tenu en haleine pour deux raisons en particulier. La première touche à sa contribution à ma propre quête de sens : page après page, manifester une telle compréhension de la dynamique de la vie !… On se demande sans cesse où elle a pris ça.
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Lumière sur l’Australie : y pouvons-nous quelque chose ?

Sydney AustralieVisualiser pour soi …et pourquoi pas pour d’autres ?

Vous comme moi entendons de plus en plus souvent des expressions comme envoyer de bonnes énergies, …de la lumière, …de l’amour.
Possible à distance ?…

L’Australie en aurait bien besoin à ce tournant de 2020, aux prises avec les feux qui embrasent sa terre et disperse ses populations. Ou plus près de nous, des gens qui se chamaillent avec le bonheur. Même la science est en train de nous dire que c’est possible…
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J’ai choisi la vie : le parcours étonnant de Maggy Barankitsé

maggy Barankitse espoirOn l’a surnommée la folle du Burundi

De quel côté tourner le regard pour espérer encore ?…

Voici un reportage plus que percutant d’Alain Crevier, à l’émission Second Regard de Radio-Canada, auprès d’une femme qui ne vous laissera pas tranquille.
C’est dans l’action que Marguerite Barankitsé a canalisé son espérance en notre siècle — paradoxalement au sortir des atrocités qu’elle a vécues en 1993, au milieu des conflits inter-ethniques qui ont embrasé son pays.
« … Alors j’ai choisi la vie …» résume-t-elle avec un regard allumé. ll semble qu’elle ait redonné espoir et éducation à toute une génération d’enfants, contre vents et marées.

J’ai ré-écouté en boucle cette vidéo (1), tellement son témoignage m’a séduit.
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Oser l’amour

couple amoureux« Si j’ai aimé quelqu’un un jour,
je l’aimerai toujours »…

Est-ce possible ?… Des sourcils se froncent quand on a eu mal. Tant de gens ont appris à voir une rupture comme un échec : il faut trouver un coupable, en vouloir à l’autre, pas question de devenir amis ensuite…
Et si tout ça était la vision d’une culture, d’une génération, voire d’un parcours religieux, et que notre cœur, lui, nous en parle autrement ?…

Voici une chanson très poétique de Frida Boccara pour nous mettre en méditation sur ce thème : Les quatre jeunesses de la vie.
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Comme bouteille à la mer — Poème à celle qui vient…

Paroles : Denis Breton
Mélodie : Théodorakis

Mot de présentation

Voici une chanson dédiée à une bien-aimée …inconnue encore.
Elle se veut visualisation créatrice elle aussi, tout comme le poème dont elle prend le relais — vous l’avez peut-être lu dans un précédent article de Croque-lumière: À croiser ton regard.

 

La mélodie s’intitule Sto Perigiali. Theodorakis l’a composée pour accompagner un poème de George Seferis : nostalgique, il mettait en scène un homme qui abandonne à la mer ses amours perdus…

La mélodie m’a séduit. Je me suis demandé si on pouvait à l’inverse lui faire chanter l’espoir, confier à l’océan de la vie une soif qui nous habite, appeler à nous un nouveau lever de soleil…
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Mes quatre piliers de construction du sens — Synthèse. 1e partie / 2

piliers, temple grecSi quelqu’un vous avance des visions de la vie attrayantes, mais déroutantes, vous aurez tendance à les comparer à celles de votre héritage religieux. Il se peut que vous y voyiez des hypothèses stimulantes, ou encore que vous finissiez par lui demander: «…Qu’est-ce que ça change à ta vie?…»

J’ai essayé de répondre à cette question pour moi-même, me suis demandé quels sont aujourd’hui mes points d’appui les plus importants dans ma recherche du sens ou pour donner cohérence à mes choix concrets.
En effet, la question «Comment peut bien fonctionner la vie?…» est difficile à séparer d’une autre: «Qu’est-ce que je fais avec la mienne?…» Continuer la lecture de Mes quatre piliers de construction du sens — Synthèse. 1e partie / 2

Ma vie, comme une partie de ping-pong

ping-pong vie jeuAvez-vous déjà joué au ping-pong?

C’était mon jeu de salle préféré, quand j’étais au pensionnat. J’aime bien par moments comparer ma vie à une partie de ping-pong — avec en face de moi l’autre joueur : tantôt moi-même, tantôt quelqu’un d’autre, ou encore un événement qui m’arrive. Quel rapport avec la vie?… Continuer la lecture de Ma vie, comme une partie de ping-pong