Mon état d’esprit du moment — positif ou négatif ? victime ou créateur ? — est un jardin : je choisis sans cesse quelles semences je mets en terre, puis quelles plantes j’arrose.
Dans cet instant, est-ce que je mets le focus sur mes soifs ou sur mes problèmes ? Quand ça ne marche pas à mon goût, est-ce que je l’assume ou j’en accuse les autres ?…

→  Me porter responsable de l’énergie que je répands dans un espace…
Me porter responsable de l’énergie que je laisse entrer dans le mien
Jill Bolte Taylor, My Stroke of Insight

La Vie me soutient dans ce que Je mets en branle. Ici se joue mon libre-arbitre : la Vie regarde ce qui habite mes pensées, mes ressentis, mes émotions, et se dit :  « Puisqu’il est rendu à entretenir cette préoccupation dans son esprit, ça doit être qu’il souhaite en faire l’expérience. » Alors elle s’arrange pour mettre sur ma route des situations, événements ou personnes qui vont me le faire explorer.
Vu d’un point de vue énergétique, on dira que mon état d’esprit fait vibrer mon être à une certaine fréquence. Par une sorte de magnétisme, j’attire à moi ce qui est de même vibration : c’est ce qu’il est convenu d’appeler la loi d’Attraction, ou loi Semence-récolte qu’un jardinier voit à tous les jours à l’œuvre dans son potager. Notre esprit est un jardin.

Ce que toutes les traditions religieuses valorisent comme étant la Règle d’or n’est qu’une extension de notre état d’esprit : ce que je fais vivre à quelqu’un d’autre — tendresse ou violence; ce que j’entretiens à son sujet dans ma caboche — pardon ou reproches; est un appel à la Vie de m’en faire vivre l’expérience pour moi tôt ou tard.

C’est un beau défi que d’entretenir un état d’esprit positif et inclusif au milieu d’une expérience terrestre faite de dualité et de conflits. Nous apprenons à accueillir cette expérience dans sa vérité douloureuse, mais sans nous en affecter émotivement, tandis que nous regardons dans la direction du monde renouvelé que nous sommes venus contribuer à faire naître. Nous sommes co-créateurs avec la Vie.

Denis Breton

Retour au menu de notre Foire aux questions