Bien des gens sont appelés à quitter notre Terre durant l’épidémie sanitaire. Et beaucoup plus encore partiront dans la suite, d’après des sources spirituelles dont les enseignements convergent. Car les vibrations de la Terre s’élèvent, et chacun de nous vit une évolution qui s’accélère…
Nous avons appris à nous attrister de ces départs : une émotion bien légitime si nous avons tissé des liens forts avec eux. S’ils nous quittent en pleine jeunesse, s’ils sont partis sans le temps de dire aurevoir à leurs proches, ou si eux-mêmes ne se sentaient pas prêts, alors la tentation d’en faire reproche à la Vie n’est pas loin. Justifié ?…
→ Quand monte pareille tristesse, y aurait-il certaines visions plus larges sur la vie pour nous aider à envisager la mort avec plus d’optimisme ?… Et qui nous amèneraient à exprimer de la compassion oui, mais sans nous déprimer nous-même ?…
Certaines perspectives impliquent une certaine audace : nos héritages culturels ou religieux ne nous y ont pas préparés.
Par exemple d’imaginer que chaque âme connaissait sa fin avant même de venir au monde, et qu’elle l’avait choisie en toute liberté, joyeusement même — car alors elle avait le panorama plus large et magnifique de la Vie pour voir son chemin d’évolution à venir, ce qui justifiait pour elle des choix déroutants à nos yeux aujourd’hui.
Que ressentez-vous à l’idée que chaque âme ait pu naître, puis repartir de cette Terre à l’heure qui est la sienne, pas avant, pas après ?…
Comment réagir dans l’instant ?
Peu importe nos croyances à propos de la mort, quand l’émotion monte en pensant à nos proches décédés, que vaudrait l’initiative de commencer par remercier la Vie pour ce que nous avons vécu de meilleur avec eux, avec elles; de remercier, même, pour ce que nous avons appris à leur contact ?…
Peut-être montera en nous le désir de leur envoyer de la lumière : pour que la suite de leur chemin devienne un portail vers du meilleur encore.
Si cela vous arrive, je suggère que vous preniez bien le temps de la nouvelle émotion qui germe en vous à ce moment…
Et je me suis mis à repenser à cette chanson de Nicola Ciccone : Un ami
« …Un vrai ami, malgré le froid, ça reste là, ça reste là
Car un ami, c’est bien plus fort, plus fort que tout, même plus fort que la mort
Un vieil ami, quand tout est gris, ça nous sourit… »
Denis Breton