Beyrouth : plus loin que l’impasse

Les communautés humaines de Beyrouth ressemblent à une colonie de fourmis : à peine les issues de leur terrier ont été bouchées par le vent ou le pied d’un passant, qu’on les voit déjà écarter les débris, se recréer un chemin vers l’air libre – à coup de solidarités.

Se peut-il qu’elles préfigurent ce qui est à faire pour notre monde plus largement ?
Nous n’avons plus le temps de nous alourdir avec ce qui nous a blessé — sauf l’instant d’échanger nos outils de guerriers pour des outils de bâtisseurs. Des levers de soleil nous attendent dans l’action, ensemble…

Denis Breton

Êtes-vous un oignon ou un arbre ?…

Chacun de nous est un oignon avec ses pelures, ou un arbre avec ses âges du bois: chaque cerne contient un âge vivant encore. En nous, l’enfant qui crie encore pour être pris dans les bras, par moments. L’ado se rebelle encore pour repousser ce qui n’est pas lui et mieux se connaître. L’amant fait encore ses classes de l’amour,…
Oui, chaque partie de nous demande encore à s’accomplir… Car au fond des êtres, tout est présent, et tout devient mémoire qu’il nous reste à apprivoiser.

Denis Breton

 

Et si la beauté ou la paix pouvait sauver le monde…

Bien des enseignements nous parlent de la beauté du monde ou de la paix intérieure comme des évidences que la vie a un sens. Ils ajoutent habituellement que ça commence à l’intérieur de chacun de nous.

J’ai trouvé une façon inattendue de m’en imprégner : écouter en continu la Sonate à la lune, du grand Beethoven, tandis que je lis un texte au rayon spirituel.
Courte pièce pourtant, la version qui suit nous la redonne en boucles durant deux heures !
Essayez donc d’en interrompre l’écoute, ou de vous l’enlever des oreilles dans la suite…

Denis Breton

Communiquer avec d’autres mondes: possible?…

Enfants, sur les genoux de notre mère, peut-être avez-vous appris à faire votre «prière du matin» : un germe planté, porteur de la croyance que nous pouvons contacter de l’intérieur des figures spirituelles vivant «au ciel». Adultes, certains vont y puiser l’envie d’explorer la méditation, la sexualité tantrique, la télépathie, ou encore la vision au 3e œil,…

«Des histoires de ma grand-mère, tout ça…»? Ou une porte entr’ouverte qu’il n’en tient qu’à nous de pousser un peu plus avant par nous-même?…
Se peut-il que la Vie n’attende, pour nous donner son coup de pouce, que notre initiative à lui en montrer la direction? Elle regarde de quel côté va notre insistance à l’explorer…

Denis Breton

Occuper son territoire personnel : un pas vers l’amour de soi?

Nos héritages religieux ont quelquefois entretenu la vision que prendre soin de soi était de l’égoïsme — créant un conflit intérieur qui peut générer bien des ennuis de santé. …Jusqu’à le conscientiser et alors nous prendre dans nos bras, renouvelant notre compréhension de la vie.
Ce qu’on appelle l’ego — ce besoin de prendre sa place au soleil, gauchement pendant un temps! — se pourrait-il qu’il soit en fait un mécanisme inventé sur mesure pour cette école qu’est la vie terrestre? 
En effet, on lui doit de nous apprivoiser à ce que nous avons d’unique, et peu à peu à l’envie d’en faire cadeau au monde.
Le culte de l’ego alors fait place à l’amour de soi, bien différent: celui où, libéré de nos peurs, il devient impensable de se priver d’en aimer d’autres.
Magie de la vie…

Denis Breton

Notre croît-sens est déjà notre cadeau au monde

 

moine sagesse sourireLes artisans de lumière (lightworkers) se reconnaissent à leur passion de rendre service, à leur idéal de grandir encore. Un temps ils s’en demandent beaucoup, voient tout ce qu’il faut faire, cherchent à s’améliorer…

…Puis ils prennent du recul : Et s’il s’agissait avant tout d’être? de se savoir magnifique par nature, comme chacun d’ailleurs? et de s’y connecter plus souvent?… Ils ont compris que nous donnons ce que nous sommes, bien peu du reste.
Alors leur joie de vivre devient contagieuse: on voudrait leur demander leur secret…

Denis Breton

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À la racine de ma confiance en l’autre : ma relation avec moi-même

Mon premier contact avec une personne me soulève quelquefois une question : «Est-ce que je peux lui faire confiance?…»
Si la question me revient souvent, se pourrait-il qu’elle me ramène à mon miroir, qu’elle me demande : Quelle confiance ai-je en la vie?… Est-ce que je me ressens, moi, digne de confiance?…

Je peux échapper à l’autre, mais au final pas à moi-même.
Vous souvenez-vous d’avoir lu ce petit texte de Dale Winbrow?
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Le contraire de l’amour : la peur

«Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs»
— Nelson Mandela

Pourquoi de toutes nos chansons, celles qui arrivent en haut du palmarès, et de loin, sont les chansons d’amour ?…
Y a-t-il une autre raison à part d’être notre soif la plus profonde, celle que rien d’autre n’arrive pour vrai à étancher ?…
Le contraire de l’amour est-il la haine, ou serait-ce la peur ? peur de ne pas être aimé… peur de ne pas arriver à aimer…
L’amour nous parle de vivre. La peur nous parle de survivre.

Ω

Visualiser un …«déjà là !»

«L’horizon se déplace avec nous»
Claire Hélie

Si vous avez lu l’article Vos récoltes sont-elles ce que vous attendiez?… , vous serez en mesure d’accueillir avec bonheur celui-ci, sur la visualisation créatrice: il prend sa suite, cette fois dans l’action.

La raison pour visualiser : se rappeler que ce qui nous arrive aujourd’hui est le résultat de nos semences d’hier.
La façon de le faire, à son plus simple… Continuer la lecture de Visualiser un …«déjà là !»

Trouver la longueur d’onde de l’autre

«La beauté, c’est dans le collage d’humanité,
de la laideur, des cris, de l’absurdité»

Ariane Boulet

Voici une anecdote étonnante — et plutôt réconfortante — à propos d’un événement survenu dans un centre d’hébergement pour aînés en perte d’autonomie.
Pareille expérience traduit un changement de mentalité considérable, qui me paraît gagner de plus en plus de gens autour de nous.

On doit ce témoignage à Josée Blanchette, du journal Le Devoir, à propos d’une artiste de 34 ans, Ariane Boulet, qui a déjà à son acquis six ans de danse auprès de personnes atteintes de démence à divers degrés. Continuer la lecture de Trouver la longueur d’onde de l’autre

La quête d’une accessible étoile : qui nous sommes pour de vrai

Il n’y a pas deux Jacques Brel: pour lui les mots vivre et passion ne sont pas assez forts encore…

Mais il y a une sorte de Jacques-brel-qui-sommeille en chacun de nous, et qui par moments jaillit: dans ces moments de grâce où nous avons l’intuition que le mot limite n’est pas fait pour l’être humain, pas fait pour l’amour.

Se pourrait-il que notre soif intense de «l’inaccessible étoile» soit un pressentiment fondé, que c’est la Vie qui nous l’inspire de l’intérieur? Et si cette soif persiste, se peut-il qu’elle nous murmure : «…tu as les moyens de l’assouvir…»?

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Je t’aime, la Vie

enfant regarde fleurIl arrive de ces moments de cafard où les poignées pour attraper un brin de rire, de tendresse ou de confiance nous manquent.

Quand dans un instant je ne sais plus mordre dans la vie : je ne vois d’elle que ce qui me mord moi… Ou quand je vois le monde marcher tout croche, créer tant d’injustice pour tant de gens. Dans ces moments il m’arrive de ne plus voir rien de divin autour de moi, encore moins savoir en quoi je crois…

Il m’arrive alors que de lancer un cri diffus sans trop savoir à Qui je m’adresse, et ça me fait du bien. C’est comme si je touchais une soif de fond : me relier, coûte que coûte, peu m’importe à qui ou à quoi… Continuer la lecture de Je t’aime, la Vie