La pratique de l’instant heureux

Respirer, re-choisir d’être heureux, là tout de suite : faire monter en nous une émotion de bonheur. Un cadeaux à se faire ? En voici quelques bonnes raisons :

– C’est reprendre notre boussole : cap sur notre première raison d’être au monde, le bonheur.
– Le ressenti nous connecte à l’intuition, canal des clins d’œil de la Vie : ils ne sont accessibles que dans l’instant.
– Ça nous donne la mesure de notre niveau d’énergie, de quoi mieux nous respecter : « …foncer ou ménager mes batteries ? dire oui ou non à telle sollicitation ?… »
– Halte à la pensure : aux reproches du passé, aux craintes de l’avenir : dans l’instant, souffrance et victimisation s’évaporent.
– Et pour sûr notre système immunitaire s’en porte mieux.

Avons-nous tout dit ?… Il manquerait une raison, elle est capitale. Notre état d’esprit est magnétique, il est semence. M’y prendre de bonheur aujourd’hui, c’est déjà permettre à la Vie de m’aimer demain.

Denis Breton

Se faire vacciner ou pas ? Et si la réponse était en dehors de la seringue ?

bouteilles,virus,point d'interrogation

Au fil des années, on a connu une montée du débat social sur l’à-propos de se faire vacciner ou pas, ex. à la veille d’une grippe saisonnière ou d’un voyage à l’étranger. L’avènement du coronavirus a amplifié ce débat, suscitant des positions extrêmes, au point qu’un pourcentage significatif de gens hésitent aujourd’hui à se faire vacciner. Et que d’autres optent pour le vaccin, mais restent apeurés des effets négatifs qui pourraient s’ensuivre.

Se pourrait-il qu’il y ait des facteurs à considérer plus décisifs encore que le contenu de la seringue ? Que l’effet d’un vaccin soit conditionné par notre état d’esprit, et même par un certain nombre de croyances que nous entretenons par derrière ?
Je souhaite que ce qui suit vous garde le cœur plus tranquille, que vous ayez accepté le vaccin ou l’ayez refusé. Que diriez-vous d’explorer ça de plus près avec moi ?… Continuer la lecture de Se faire vacciner ou pas ? Et si la réponse était en dehors de la seringue ?

Appeler une étincelle de joie, nous sort de la prison du temps

Comme l’enfant, nous avons tous l’expérience de pouvoir passer très vite d’une émotion douloureuse à un fou-rire déconstipant.

Au moment d’un gros cafard, d’un remord ou d’une baisse subite d’énergie, essayez donc ceci.
– Amenez à votre conscience tout d’abord l’émotion d’une grande joie de votre passé, qui vous avait donné des ailes;
– Amenez ensuite le ressenti de quelque chose présent là devant vous : la fraîcheur de l’air, la pureté d’une fleur printanière, le rire de gamins qui jouent,…;
– Enfin suscitez l’émotion d’un grand désir que vous souhaitez voir se réaliser, mais dont vous savourez déjà la réussite dans l’instant.

Comment vous sentez-vous, tout d’un coup ?… Se peut-il qu’une émotion qui nous allume fasse disparaître la notion du temps, qui si souvent nous emprisonne ? Tiens, tiens… à rajouter à nos définitions du bonheur ?…

Denis Breton

Aujourd’hui je permets à la Vie de m’aimer

Ah! ce rendez-vous de s’aimer soi-même ! Quel beau paradoxe que ces gens d’idéal qui se donnent pour rendre le monde plus habitable …mais qui le font avec les dents serrées, à scruter ce qui ne tourne pas rond sur la planète. Je me suis longtemps retrouvé dans ce portrait : alors notre envie de danser la vie s’émousse, panne d’énergie …puis on part sans laisser d’adresse.

Comment donc retrouver ce naturel à m’aimer moi-même — comme je le vois vivre à un enfant ?… Je n’ai plus toute sa candeur, mais j’ai plus d’expérience de la vie : c’est à moi d’en raviver le sens. Seulement alors j’arrive à m’offrir d’un cœur qui a envie de danser la vie.

Aujourd’hui ce sens dépasse la simple observation d’un enfant. J’y vois une chaîne créatrice de la vie : sa Source m’a mis au monde pour le bonheur d’abord, sachant que j’allais y trouver mon meilleur chemin d’évolution, et la joie de le partager à d’autres. N’est-ce pas fascinant que cet Être ait choisi de passer par notre liberté pour nous aimer ? Et que ça se passe dans un instant, à répéter sans cesse.

Alors j’attrape mon café du matin en me souhaitant «Bienvenue au monde ! », et j’inspire Sa tendresse en moi…

Denis Breton

Sa différence me parle de moi

Cette personne a quelque chose qui me dérange : sa culture, sa vision du monde ? son style de vie, son image corporelle ?…

J’ai beau m’être dit déjà que la variété des aliments fait leur saveur, ou qu’un arc-en-ciel est beau par ses nuances de couleurs, je sursaute.

Heureusement, je n’ai qu’à la classer dans un camp, moi dans un autre, aiguiser mon sens critique.
Et si, plus loin, ça me parlait de moi… Mes beaux livres me l’ont dit déjà : un sursaut émotif est un miroir. Qu’est-ce qui cherche à se dire là ?… C’est vrai et légitime, pour sûr; mais encore mal aimé : un sentiment d’injustice, une vieille blessure non refermée,… quoi donc ?

Le temps d’une respiration, je m’entoure de tendresse…
Si je croise la même personne à nouveau, parions que j’aurai d’autres yeux pour la regarder.

Denis Breton

À chaque instant, le même rendez-vous créatif

Des millions de gens, quand ils ont entr’ouvert Le Petit Prince de St-Exupéry, ont été séduits par cette simple phrase : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».

Refermant le livre, nous sommes retournés aux vraies affaires : « le cœur aurait besoin de lunettes… »

…Mais ces mots ont eu le temps de nous faire vibrer, l’espace d’un instant, de nous mettre en silence intérieur : curieux, quand même… «…L’essentiel… »

Et si c’était avec la tête qu’on souffre de myopie, à nous voir si souvent victimes plutôt que créateurs ?… Nous oublions que nous avons de la couenne de divin, sous la peau.
J’aime la façon dont Neale Donald Walsch transforme ça en rendez-vous : « Que ferait l’amour maintenant ?…»

Denis Breton

Retour sur l’Atelier Un : Nos croyances deviennent notre vérité

>>> Prochaine rencontre
Retour sur la rencontre de mai ’21

Le 19 mai dernier, la rencontre mensuelle nous réunissait autour du thème des croyances : « Quelles sont mes croyances non négociables ? Y en a-t-il d’autres qui semblent frapper à ma porte ?…»

Les participants ont trouvé cette rencontre d’une grande richesse.
Voici, pêle-mêle, quelques éléments qui en sont ressortis : Continuer la lecture de Retour sur l’Atelier Un : Nos croyances deviennent notre vérité

Comment fonctionne notre processus créatif

Dans quel monde aimerions-nous pouvoir vivre ?… N’est-ce pas un monde d’abondance, où chacun sera respecté dans ses différences et ses aspirations, où nous pourrons faire confiance au point de sortir le soir à la noirceur et de laisser nos portes débarrées — aussi bien celles de la maison, de l’auto …que celles du cœur ?

Comment se fait-il alors que nos débats sociaux n’ont jamais été autant polarisés, au point où il nous faudrait choisir notre camp et faire reconnaître que l’autre est un complotiste, un abuseur ou… en tout cas un un empêcheur de planète à tourner en rond ?…

Serions-nous, avec la meilleure volonté du monde, en train de créer le contraire de ce que nous appelons de tous nos vœux ?… Je vous propose de nous arrêter un moment pour mieux comprendre comment fonctionne notre processus créatif.

Continuer la lecture de Comment fonctionne notre processus créatif

Magie ou miracle ?

La Vie ne fait rien au hasard : ça serait bien trop fatigant à gérer !
Elle a pris son temps pour mettre au point ses lois dynamiques, ses stratégies, ses harmonies… et n’en dévie pas d’une semelle.

Quand vient le temps de créer encore, elle s’en remet à la liberté qu’elle a donné aux êtres, puis les aide en appliquant les yeux fermés son livre de recettes.

Les devins ont bien beau jongler avec ce qu’ils prennent pour de la chance.
Elle, ne sait faire que des miracles.

Denis Breton

L’entrepôt du cœur : une cour de re-création

Chacun de nous avec sa vie est comme un peintre devant une toile qui lui tend les bras. 
Comme ce peintre, je crois que j’ai conçu l’ensemble de l’œuvre avant même d’avoir donné le premier coup de pinceau. Et je suis libre de chacune des retouches que j’apporterai au tableau.

Mais comment la Vie a-t-elle pu prétendre me vouloir heureux, et me lancer au milieu d’un monde où tout tourne souvent à la survie plus qu’à la vie ?…

La réponse la plus plausible que j’aie, c’est qu’en me laissant libre de l’œuvre, elle m’a aussi donné l’accès au matériel d’artiste complet pour la réaliser.
Je crois qu’Elle s’est dit :
« Parmi les pinceaux que je lui ai laissés, ceux de l’amour et de la joie ne savent dessiner que des chefs-d’œuvre. Il n’a qu’à puiser à son cœur pour les y trouver :   à chaque instant il y aura accès, même au milieu des plus grands défis. »

Bien sûr, avec pareille audace, la Vie s’est gratté un peu la tête… Puis elle a esquissé un sourire espiègle : « Humm …ça lui prendra sans doute quelques coups de pratique…»

Denis Breton

L’actualité qui dérange : une occasion à saisir ?

Un témoignage confirmait ce matin des fraudes massives aux élections américaines récentes. D’autres nouvelles qui secouent vont se multiplier à la Une des médias, suscitant colère et culpabilisation…
Notre monde a décidément besoin de faire l’inventaire de ce qu’il doit composter pour retrouver l’énergie de choisir autre chose. Comment soigner un abcès sans lui permettre d’aboutir ?…

J’ai beau me dire ça, la tentation est forte de perdre de l’énergie à réagir à ces actualités, et même de les colporter à mon tour.  Pourtant, ne me suis-je pas répété souvent « Arrose seulement les fleurs que tu veux voir pousser dans ton jardin… » ?…

J’y vois aujourd’hui une occasion à saisir pour des dialogues renouvelés. Quand une personne me partagera ce type de nouvelles, je compte lui poser deux questions : « Qu’est-ce que ça vous fait ?… Que comptez-vous en faire ?… »

Denis Breton

L’épidémie sanitaire : une occasion d’évolution, et même de réconfort ?

Arbre-dans-la-mainNous nous alarmons du nombre de gens qui seront décédés durant l’épidémie du coronavirus. Certains s’attristent que plusieurs aient manqué d’une présence chaleureuse à leur dernier moment, d’autres déplorent qu’on n’ait pas pu sauver  ces personnes de la mort.
Mais se peut-il que certaines d’entre elles n’aient pas eu l’âme à rester plus longtemps sur Terre ?… Continuer la lecture de L’épidémie sanitaire : une occasion d’évolution, et même de réconfort ?