L’affection reçue nous marque plus longtemps que les coups encaissés

main d'un bébé dans celle d'un adulte

Voilà en substance une vision qu’endosserait volontiers le grand psychiatre et scientifique Boris Cyrulnik  — qui a popularisé le concept de résilience –  lui qui a connu la mort de sa famille dans les camps de concentration, et qui a soigné quantité de gens marqués par la guerre ou par une éducation parentale déficiente. (1)

Il met en évidence qu’on peut être marqué deux fois par un événement douloureux… Continuer la lecture de L’affection reçue nous marque plus longtemps que les coups encaissés

Nos enfants naissent préparés pour demain

Jésus, Akiane KramarikDes talents qui explosent

Sans doute avez-vous entendu parler de cette jeune artiste au don prodigieux, Akiane Kramarik ?
Ce tableau, qu’elle a titré Prince de la paix, elle l’a peint à l’âge de 8 ans.

Quand on écoute ses parents, aussi ce qu’elle-même en dit, Akiane est connectée sur un sens qui lui vient d’ailleurs.

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Plus fort-e que vos peurs : le croyez-vous ? — EXERCICE

caché sous des coussinsL’épidémie sanitaire que nous traversons nous donne un beau rendez-vous avec nos peurs : face au virus, face au vaccin, ou à l’égard des gens qui se positionnent autrement que nous.

La peur — une fabrication de notre ego en quête d’être aimé — peut-elle être autre chose qu’une fausse amie ?
La seule façon de les dépasser : nous y connecter amoureusement… Continuer la lecture de Plus fort-e que vos peurs : le croyez-vous ? — EXERCICE

Et si le réchauffement planétaire était bienvenu ?…

Un peu partout la mobilisation populaire face aux changements climatiques s’amplifie. Les uns s’y joignent parce qu’ils veulent se responsabiliser, d’autres pour interpeller nos gouvernants.
Les jeunes générations nous y poussent — allumées par l’appel de la jeune Greta Thunberg, par des groupes écologistes ou par des scientifiques engagés.

J’ai marché entouré de jeunes et même d’enfants, j’en ai interrogé plusieurs sur leur confiance en l’avenir : bon nombre le craignent, pour eux, pour leurs enfants à naître.
Tous ces gens sont sincères, c’est clair. Toutefois, ont-ils tous les éléments pour se faire un point de vue ? Se pourrait-il même que le réchauffement planétaire, en dépit de ses inconvénients anticipés, soit une très bonne chose ?…
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Cette phrase de ma mère m’avait marqué

Comment réagissez-vous quand vous voyez des amoureux dans un parc ou sur la rue  — tandis que vous voilà encore célibataire ?
Ou qu’en nature vous apercevez une maison de rêve au soleil — tandis que vous habitez un petit logement mal éclairé, ouvert à tous les bruits de la ville ?…
Vous arrive-t-il alors de ressentir une sorte de pincement au cœur : « Ah! ils sont chanceux …eux-autres ».

Et si nous fredonnions leur chanson ?… Pourrait-il arriver que l’effet contraire se produise : qu’en absorbant émotivement l’énergie des gens heureux, on arrive à se mettre un baume sur le cœur, et que celui-ci nous stimule pour attirer à nous plus de bonheur, à notre tour ?…

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Embarquez pour la Lumière ! — EXERCICE

Imaginez-vous en plein été : il fait chaud, vous vous préparez pour une escapade sur le bord de l’eau. Vous apercevez le petit voisin qui s’embête seul sans amis à jouer. « Hop ! amène-toi, on t’embarque !… »

J’ai été ce gamin, déjà. Ça m’inspire aujourd’hui un exercice de soin personnel qui  réveille ce souvenir.
Ça consiste à attraper un recoin de mon organisme qui n’a pas le cœur à la fête, et à l’amener au grand Soleil… Continuer la lecture de Embarquez pour la Lumière ! — EXERCICE

Vous, moi, notre voisin,… tous des chefs-d’œuvre masqués

Masqué ici ne parle pas de l’épidémie sanitaire. Plutôt, de notre écartèlement entre notre expérience au quotidien — si souvent acrobatique et déçue — et notre intuition qu’en profondeur la vie, et nous-même, valons autrement plus que ça.

Les mêmes questions remontent : « S’il est vrai que la Source créatrice qui m’a mis au monde ne sait faire que des chefs-d’œuvre, comment est-ce que j’arrive à me dévaloriser autant ? S’il est vrai qu’Elle veut par-dessus tout mon bonheur, comment est-ce que j’arrive si peu à me le permettre ?… »

Pouvons-nous sortir de ce paradoxe autrement qu’en poussant plus loin notre quête de sens ? Cette exploration qui nous branche un peu plus sur notre cœur, pour entendre  son interprétation d’une situation. Et qui nous fait chercher un peu plus creux sur la dynamique naturelle de la vie, pour comprendre  quels outils fonctionnent vraiment ?
Bien sûr, il nous reste à mettre à l’épreuve les réponses trouvées, à nous donner les preuves que ça marche. Nous sommes ici pour ça.

Denis Breton

Le bonheur : une affaire de connexions ?

Avez-vous compté les neurones de votre cerveau dernièrement ? Bonne chance : nous en avons environ 100 milliards !
Pourtant, les scientifiques affirment aujourd’hui que ce qui définit notre intelligence, ce ne sont pas tant ces neurones, que les milliards de connexions qu’ils créent entre eux, telle une immense toile.

Se pourrait-il que tout ce qui nous arrive soit tricoté sur ce même modèle ? À savoir que la valeur des millions d’expériences humaines que nous avons entrepris de traverser — pour une part largement inattendues — ne tient pas tant à leur choix particulier, qu’au prétexte qu’elles nous offrent pour apprendre à nous relier : à nous-même, aux autres, à l’environnement, …jusqu’à la Source même de la vie ?

Denis Breton

Sommes-nous assez nombreux sur la planète ?

Des voix s’élèvent pour suggérer que nous ayons moins d’enfants : certains pour diminuer notre empreinte carbone, d’autres par crainte d’une fin du monde.

Des voix éclairées nous assurent pourtant que la Terre est en mesure de faire vivre les milliards d’humains qui l’habitent, et même davantage.

Il y des décennies déjà, on apprenait que la quantité de céréales  nécessaire à nourrir un bœuf qui finira dans notre assiette, pourrait nourrir directement 253 fois plus de monde. Sommes-nous prêts à penser autrement notre utilisation des ressources planétaires ?… Continuer la lecture de Sommes-nous assez nombreux sur la planète ?

Rebondir sur la trempoline de nos survies

Votre héritage religieux vous a-t-il fait voir l’aventure terrestre comme « une vallée de larmes » ? Comment voyez-vous la vôtre aujourd’hui ?…
 
Et si un peu plus souvent on la considérait comme le jeu de l’enfant qui rebondit de plaisir sur une trempoline ?…

Comme à ses premiers essais pour marcher, il porte d’abord attention aux obstacles extérieurs. Peu à peu il comprend qu’il doit se diriger à partir du dedans : déplacer son attention à ce qu’il a soif de réaliser.
Il s’offre alors le frisson de monter plus haut, se découvre plus capable qu’il le croyait …Jusqu’à en inviter d’autres à sauter ensemble. Continuer la lecture de Rebondir sur la trempoline de nos survies

Trouver un sens à sa vie quand les plus vulnérables autour de nous n’en trouvent pas ?

J’ai été remué à lire ce point de vue d’Isabelle Genest aujourd’hui : Et si les organismes communautaires n’existaient pas.
« Quel rapport avec Croque-lumière ? »
sursauterez-vous peut-être.

J’imaginais que cet article allait me solliciter sur la longueur d’onde du bénévolat. Quand j’ai déposé le texte, c’est sur un autre registre qu’il m’avait interpellé à mon insu. Une question est montée : « Pourrais-je longtemps garder intactes mes raisons de vivre si ma société les refuse aux plus vulnérables de mes voisins ?… » J’étais ramené à ma quête de sens.

Peut-être aimerez-vous lire ce point de vue sous pareil angle vous aussi… Continuer la lecture de Trouver un sens à sa vie quand les plus vulnérables autour de nous n’en trouvent pas ?

Qui décide de votre musique ?

La vie nous entraîne dans sa danse : elle valse entre le jour et la nuit, le soleil et la pluie… entre l’extase et la tristesse, la compassion et la colère… entre l’arrivée et le départ.

Comment certains arrivent-ils à savourer cette danse, tandis que d’autres peinent à y rythmer leurs pas ?…

Quand trop de bruit autour enterre la musique, ou quand celle-ci se tait, ceux qui ont appris à écouter leur musique intérieure ne sont pas démunis : elle les garde en danse.
Comme une source qui se rit du désert : elle ne se tarit pas parce qu’elle jaillit de plus profond.

Denis Breton