Faire provision de beauté pour apprivoiser des temps plus durs

Notre page PÊCHEURS DE PERLES vous offre un article de grande valeur, de Christian Vézina: ‘Climats divers‘.
Il fallait un poète pour signer cette réflexion méditative magnifique.

À l’occasion de l’Été des Indiens qui clôture l’automne au Québec, il nous invite à faire le plein de beauté aujourd’hui pour faire face aux rigueurs qui pourraient bien suivre, dans ce qu’il appelle «le siècle qui vient».

Quelques lignes pour nous en faire une idée: «Le moment d’innocence de qui court en t-shirt dans les feuilles mortes, avec son vieux chien, ne nous menace en rien; il nous sauve même sans doute un peu. (…) Ce qui s’amène pour nous sera bien plus dur que l’hiver. Ne refusons aucune beauté.»

Il me revient ici le thème cher à nos amis du groupe Espace Art Nature, dont quelques animations lumineuses sont annoncées dans notre page BABILLARD : «…Et si la beauté pouvait sauver le monde?…»

Denis Breton

Cette plante, mon maître d’un jour

J’allais piler dessus dans ma ballade.
Je me suis arrêté net à la regarder…
…comme si cette plante avait quelque chose à me dire.

«J’ai dû me frayer un chemin à travers les rochers.
Ils m’ont fait croître plus forte…»

Le lendemain, dans un chantier, disparaissait mon coffre d’outils : colère ! …tout à racheter…

J’ai repensé à cette plante d’hier : j’avais eu raison de m’arrêter.

Denis Breton

«Aime et fais ce que veux» – Quelle résonance en vous?…

Le grand Augustin*, au 4e siècle, aurait hérité cette maxime de sa mère Monique. …Au point d’en faire à son tour la boussole de sa vie. Ainsi écrivit-il: «Voilà une fois pour toutes le court précepte qu’on te dicte: aime et fais ce que tu veux. Si tu te tais, tu te tais par amour ; si tu cries, tu cries par amour ; si tu corriges, tu corriges par amour (…)» 

Si je ne retenais qu’une phrase de tout ce qui m’a remué et guidé dans ma quête de sens, c’est celle-là.  Prenons un point de comparaison… Continuer la lecture de «Aime et fais ce que veux» – Quelle résonance en vous?…

Mon chant de paix intérieur désarme les champs de bataille du monde

colombe en ville
Autour de moi des événements vont se bousculer, des médias vont les amplifier en avalanche…

Y aurait-il là un rendez-vous plus important que nous pourrions le croire? Que diriez-vous de voir la situation sous l’angle qui suit?… Continuer la lecture de Mon chant de paix intérieur désarme les champs de bataille du monde

À notre page BABILLARD
deux événements s’ajoutent pour Novembre…

Les animations d’ESPACE ART NATURE nous reviennent…
Attention ! Les deux événements se tiennent dans le comté de Portneuf, mais à des adresses différentes.

On nous propose deux rendez-vous qui pourraient bien donner saveur à notre quête de sens : les 12 et 17 novembre. De nouvelles figures se font connaître…

Plus de détails sur notre page BABILLARD

Denis Breton

«Cher patient, je souffre aussi» — Un témoignage

Dans notre page PÊCHEURS DE PERLES, vous aimerez sans doute parcourir ce témoignage d’une femme médecin, Ruth Vander Stelt — si vous vous préoccupez comme moi d’une vision d’Unité qui atterrit, une vision qui ne reste pas juste dans la tête.

«Cher patient, je souffre aussi» préfigure le monde renouvelé dans lequel nous entrons déjà, bien qu’au compte-goutte pour le moment. Ce monde où tout naturellement nous n’attendrons plus qu’un gouvernement se responsabilise à notre place pour nous solidariser. À plus forte raison là où des gens souffrent et surnagent pour refaire leur santé et leur confiance en demain.

Denis Breton

Envisager de pardonner ?

Tout dans notre monde est en train de faire surface pour être nettoyé, pour enfanter du neuf… Des vérités surgissent, inattendues : les miennes, celles de l’autre.

Quand je reproche, je me crée un sentiment de culpabilité. Envisager de pardonner, c’est encore plus pour me libérer moi, que pour l’autre. Quand même, c’est déjà me mettre en chemin…
Qu’est-ce qui pourrait changer si dans ma tête je remplace le mot méchanceté par le mot blessé ?… Et si je me redis que la blessure est fille de la peur ?… Elle nous crée une apparence que nous prenons encore pour réelle.

Sous nos tapis de feuilles mortes émotifs, un cœur bat toujours : il sait confusément qu’il nous dit plus vrai :  sur soi, sur l’autre. Continuer la lecture de Envisager de pardonner ?

Pouvons-nous nous guérir ?

Marie-Odile Sansault, guide spirituelle d’une impressionnante intériorité (1), tenait à Bourges, en France, une assemblée sur le thème de la régénération de notre organisme.
Convaincue que notre identité essentielle est d’être un JE SUIS à l’intérieur du grand JE SUIS de la vie, elle nous a invités à en augmenter la conscience, puis à l’appliquer à notre guérison.
Notre JE SUIS est souverain, il partage avec la Source de la vie le pouvoir de régénérer ce qui se serait éloigné de notre nature divine essentielle.

J’ai trouvé utile de reformuler en mode «JE…» les propos de Marie-Odile, puis je me suis validé auprès d’elle. (2) Voici l’Affirmation qui en a résulté : «Régénérer mes cellules».
Sans doute pouvons-nous l’appliquer à nous-même; à une personne que nous accompagnons dans sa recherche de guérison; ou même à un groupe humain qui nous tient à cœur …à la condition de persévérer dans notre quête d’unité avec la Vie.

Denis Breton
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(1) Vidéo de la causerie de Marie-Odile Sansault, d’où sont extraits les éléments de l’Affirmation.
(2) Sa réponse a été : «J’ai lu avec attention et ressenti que ce texte correspond totalement à la fréquence émise (lors de cette rencontre).»

«Prenons-nous humblement pour Dieu…»

«…Si je me souviens que je suis divine…»
Est-il trop audacieux de se considérer tissé des mêmes laines que la Source divine ?…
La marche est haute, vous me direz …surtout si en plus on prétend que ça nous sert de garde-fou pour ne pas glisser dans l’orgueil !

C’est pourtant la vision dont a témoigné Marie-Odile Sansault, au départ d’une des causeries qu’elle donnait à Bourges.  (Voir aussi mon article Pouvons-nous nous guérir ?
Pas banal, pour une inspiratrice aussi contagieuse, qui réunit plus de mille personnes sur Youtube à chaque causerie qu’elle anime.
Comment comprendre le paradoxe qu’elle évoque ici ?… Continuer la lecture de «Prenons-nous humblement pour Dieu…»

«Semaine sainte» : quel sens lui donnez-vous aujourd’hui ?

Notre héritage religieux nous a servi de tremplin dans notre soif de sens. Sur cet élan, nous continuons de nous ouvrir à de plus hautes vérités encore…
Et la Semaine sainte nous en fournit l’occasion — notamment lorsqu’on se penche sur les enseignements qu’on attribue aujourd’hui à Jésus.
On y retrouve entre autres deux invitations.
La première : retenir de la crucifixion son sens de témoignage. Si Jésus y a consenti, alors qu’il aurait pu l’éviter, c’était pour nous assurer que nous sommes chacun plus fort que la souffrance, et même que  la mort.
Sa seconde invitation : déplacer notre regard de la croix vers la résurrection, la nôtre autant que la sienne — sans quoi son témoignage héroïque aurait peu d’utilité. 
Aimeriez-vous faire halte un moment pour y regarder de plus près ?… Continuer la lecture de «Semaine sainte» : quel sens lui donnez-vous aujourd’hui ?

Traitez-vous d’«innocent!» …et prenez-vous dans vos bras

La candeur d’un enfant, son innocence, fait notre admiration; la vue d’une innocente victime d’accident éveille notre empathie.
Pourtant, le pape Innocent III, au 13e siècle, n’aurait pas aimé son nom s’il avait grandi au Québec! On aurait pu être guillotiné pour l’avoir traité d’innocent: ç’aurait été le traiter d’imbécile!

Une guide spirituelle très inspirante, Marie-Odile Sansault, pourrait bien nous donner envie d’en faire une relecture radicale: nous avons toutes les raisons de nous considérer innocents, purs d’intention, malgré nos tâtonnements culpabilisants à la recherche du bonheur. Et tout intérêt à écouter notre corps, cet étonnant laboratoire de croissance, qui nous alerte par nos défis de santé lorsque nous dérapons de l’amour de nous-même… Continuer la lecture de Traitez-vous d’«innocent!» …et prenez-vous dans vos bras

L’Éveil? Quelque chose comme éponger l’amour de la Vie

Amené à la vie par un Souffle de tendresse, je ne peux être qu’une expression du Divin malgré les apparences : un être magnifique et amoureux par nature, rien de moins.
…Et mon voisin aussi, même celui qui se fait mal à manier le reproche, même celui qui fait mal à manier le fusil.

M’imprégner de ça fournirait-il du carburant à ce que d’autres appellent le grand Réveil de l’Humanité?
M’exercer de temps en temps à en créer l’émotion, m’en faire une musique intérieure savourée à petites doses. Qui sait si j’en trouverai d’autres pour danser sur cette mélodie avec moi?…

L’utopie, c’est lorsque ça reste coincé dans la tête.
Quand ça trouve le chemin du cœur, ça change de nom : ça s’appelle une semence…

Denis Breton