Ces dernières années, nous en avons mis de l’énergie à nous attrister sur le sort du monde, aussi à rester debout durant l’épidémie sanitaire. Dans le même temps, nous avons progressé dans notre quête de sens, pas toujours compris à vouloir le partager à notre entourage. Et nous en avons mis de l’attention à lâcher prise sur ce qui n’est plus pour nous, tout en repoussant nos frontières intérieures.
Vous arrive-t-il de vous arrêter à regarder ce chemin parcouru, jusqu’à nommer vos raisons de fierté? Déjà légitime, ça l’est plus encore aujourd’hui qu’hier. Car nous avons besoin de tout notre enthousiasme pour répondre «…présent-e !» au grand chantier du monde en train de s’enfanter.
→ Pour moi, ces victoires se sont faites pas à pas, à tâtons entre les défis de santé et les rendez-vous citoyens.
Par exemple, il y a eu ces victoires à me donner de la place, à repartir de l’amour de moi pour en aimer d’autres. Il y a eu la décision de me considérer le créateur de ce qui m’arrive, là où ça m’arrangeait de me dire que mon bonheur dépendait des autres. Il y a cette recherche captivante de voir jusqu’où j’arriverais à repousser une vision de limite à mon pouvoir intérieur. Il y a eu ma ma pratique tenace à savourer l’instant pleinement ressenti, au bout duquel je m’exerçais à créer en moi l’émotion d’une Humanité renouvelée, enfin en harmonie. Et plus récemment — sûrement ma plus grande victoire — il y a eu la décision de me brancher sur une vision d’Unité de la vie, à me considérer une étincelle de la Source créatrice, venu L’exprimer dans ce monde: depuis, le dialogue au quotidien avec mon Moi divin intérieur m’enchante.
Vous aurez bonheur à vous arrêter un moment sur vos propres victoires, j’en suis certain.
Hmm… Il doit bien nous rester quelques bougies pour fêter cette étape, qu’en dites-vous?
À nos allumettes!…
Denis Breton