Il arrive de ces moments de cafard où les poignées pour attraper un brin de rire, de tendresse ou de confiance nous manquent.
Quand dans un instant je ne sais plus mordre dans la vie : je ne vois d’elle que ce qui me mord moi… Ou quand je vois le monde marcher tout croche, créer tant d’injustice pour tant de gens. Dans ces moments il m’arrive de ne plus voir rien de divin autour de moi, encore moins savoir en quoi je crois…
Il m’arrive alors que de lancer un cri diffus sans trop savoir à Qui je m’adresse, et ça me fait du bien. C’est comme si je touchais une soif de fond : me relier, coûte que coûte, peu m’importe à qui ou à quoi…
→ J’ai bien des fois, alors, réécouté cette chanson de Nana Mouskouri, immortelle. L’émotion a pu enfin monter. Et je me suis rendu compte que le fil restait mystérieusement attaché, in-arrachable : oui, j’arrivais encore à dire «Je t’aime, toi la Vie…»
Paroles :
Je t’aime la vie
Je t’aime d’amour
Je t’aime à tout prix
Je t’aime à toujours
De mon premier cri
Au dernier soupir
Je t’aime la vie
A en mourir
Tu griffes et tu mords
Tu gifles et tu ments
Mais je t’aime encore
Je t’aime éperdument
Jusqu’à la folie
Jusqu’à la folie
Je t’aime en priant
Comme une enfant
Je t’aime la vie
Je t’aime d’amour
Dans les incendies
Des plaisirs trop court
Dans tes derniers loups
Tes prochains volcans
Dans tes torrents fous
Dans tes ouragans
Tu blesses en chantant
Tu condamnes à mort
Tu ris du perdant
Et souris au plus fort
Malgré ta folie
Malgré tes folies
Je t’aime la vie
Et pour la vie
Malgré ta folie
Malgré tes folies
Je t’aime la vie
Et pour la vie
Denis Breton