La première partie de cet article entreprenait de donner une idée d’ensemble sur ce qui concerne les travailleurs de lumière, en contexte avec la montée de conscience qu’aurait entreprise l’Humanité.
Je complète ici le témoignage que je donnais sur mon propre parcours, puis je donne une idée de ce que les travailleurs de lumière peuvent apporter à leur entourage.
→ Pour finir sur mon propre parcours, il y avait toujours cette soif de sens qui me collait à la peau, l’envie d’en connaître toujours plus sur le fonctionnement de la vie, l’intérêt à trouver les convergences existant entre la science et la spiritualité …et à le partager à d’autres.
Curieusement, je me suis senti souvent écartelé entre un mouvement naturel à m’émerveiller de la vie d’un côté; et de l’autre, la déception de vivre dans une société qui me semblait valoriser tellement plus l’adaptation au confort matériel et à l’apparence que la réalisation de notre être intérieur.
Sans généraliser ce que j’ai vécu, j’ai souvent constaté que bien des gens ont en commun des soifs comme la mienne. Inconfortables sur leur siège, ces gens ont souvent quelque chose de l’aventurier, de l’ouvreur de pistes, doublé d’un certain désenchantement face à ce monde qui pourrait rouler autrement, s’il était conscient de l’existence d’un autre carburant pour faire avancer sa recherche de sens, et de sa valeur inestimable.
Ce qui m’inspire lors d’un contact entourant la quête de sens
Dans les enseignements spirituels qui traitent du rôle de travailleur de lumière, je suis frappé de le voir répété : il n’y a pas à sauter sur les gens pour les convertir à nos conceptions : l’époque des enseignements dogmatiques est révolue. Les gens ont surtout besoin qu’on les aide à entendre leurs propres réponses.
J’essaie de valoriser les éléments suivants — que je n’aurai jamais fini de maîtriser moi-même :
– Mon rôle. J’ai fini par trouver un fil conducteur qui me correspond tout particulièrement : celui de communiquer une sorte d’optimisme spirituel. Si la personne m’exprime des conceptions qui nourrissent sa confiance en la vie, je les valorise. Si celles-ci me semblent alimenter une peur de la vie, j’aime proposer à sa réflexion une hypothèse alternative : « Se pourrait-il que ?… »
Ainsi, j’élargis son paysage de possibilités, mais je la renvoie à ses réponses intérieures. Et je lui manifeste qu’il ne s’agit que d’hypothèses — pigées parmi celles qui rehaussent ma propre confiance en la vie au au quotidien.
– J’essaie de me rappeler que mon premier cadeau aux gens est ce que je suis — ma qualité d’énergie et d’empathie — et bien peu ce que je pourrais leur dire.
– Je me connecte intérieurement à la Source créatrice ou au Christ, pour humblement offrir mes mains à la Vie.
– Je me redis que la personne qui est là est un chef-d’œuvre de la vie, tout comme moi : elle a une impulsion naturelle vers son bonheur et sa croissance; elle a son propre chemin de vie; elle crée son expérience en toute liberté, aidée de la Vie si elle en veut.
– Je ne viens pas convertir l’autre, mais l’accompagner. Et je me garde ouvert à ce que l’autre aussi puisse m’apporter quelque chose.
Un recul réflexif
Des enseignements spirituels plus récents nous ont fourni une compréhension plus vaste de la vie, ont enrichi nos raisons de faire confiance à l’avenir malgré que notre monde soit si chaotique. Ils nous aident à enrichir notre contact avec le monde du Divin, en nous assurant qu’il nous offre une aide qui dépassera toujours nos attentes. Voilà ce qui donne un sens renouvelé à notre propre vie, et nous rend si naturelle l’envie de partager là-dessus avec notre entourage.
Je crois aujourd’hui que nous ne pouvons partager au monde que ce que nous sommes devenus, ce que nous avons maîtrisé pour notre propre vie — sinon c’est simple théorie, ou de l’imposture. C’est un état d’être qui se communique déjà de façon énergétique, par notre taux vibratoire, avant même que nous ayons ouvert la bouche. Notre qualité de contact, notre envie d’aider, puis éventuellement notre témoignage viendront compléter.
Ça ne veut pas dire qu’il nous faut avoir solutionné tous nos problèmes : les gens ont besoin de côtoyer du monde comme eux : des personnes capables d’oser la vie, de faire des erreurs, d’en apprendre quelque chose …et souvent d’en rire. À mon expérience, nos conquêtes face à nos propres défis sont sont souvent ce qui touche le plus l’entourage.
La Vie diffuse des influx énergétiques propices à une ouverture de conscience, elle prépare déjà chacun de l’intérieur. Une personne s’éveille à mesure qu’elle est prête — comme l’enfant se met à vouloir marcher lorsque c’est son heure.
Le fait que la spiritualité ouvre sur une vision d’unité de la vie et sur des conceptions de type énergétique crée des ponts inédits avec la science — notamment avec la physique quantique. Ceci rend plus crédibles certaines conceptions moins familières ou pas encore accréditées par les courants sociaux ou religieux ambiants.
Nous sommes tous des êtres en quête de sens à leur vie. Rien de tel que d’explorer par-dessus tout ce que nous avons en commun : notre recherche de bonheur, nos craintes, nos déceptions, nos soifs de paix et de confiance,…
Un temps critique actuellement
Notre Humanité est à la croisée des chemins. Un nombre considérable d’êtres humains n’ont aucune idée des perspectives réconfortantes annoncées pour cette étape de l’expérience terrestre dans laquelle nous entrons désormais.
Les vérités qui font surface de plus en plus désinstallent les gens et stimulent leur soif de comprendre ce qui se passe. Ils ont un mouvement naturel à se tourner vers ceux qui gardent un réel optimisme dans la tourmente, pour connaître ce qui les inspire.
L’expérience de l’épidémie actuelle tout comme les défis de l’environnement contribuent à faire grandir la masse critique d’êtres humains en train de s’éveiller à plus grand : qui ne voudrait pas échanger la survie pour la vie, s’il savait comment s’y prendre ?…
C’est dans ce contexte que la courte échelle offerte par des « passeurs de lumière », comme les appelle Yves Duteil, prend un sens qui n’a jamais été aussi important.
Il en a même fait une chanson splendide : Le passeur de lumière. Croque-lumière la présente dans l’article Partager ce qu’on a appris de la vie.
Vous aimerez l’écouter ou la ré-écouter, si vous avez un instant de plus. Je trouve qu’elle définit à merveille le rôle des travailleurs de lumière.
Denis Breton
Comme c’est bien dit. Cela fait du bien de te lire.
Oui nous sommes à la croisée des chemins et on voudrait bien pouvoir partager notre confiance en l’avenir avec nos proches. Mais il va falloir que les choses cachées sortent. Est-ce que nos proches vont l’accepter ? C’est peu plausible. Je prie pour que cela soit le cas.
Tu exprimes si bien des ambivalences que j’ai souvent ressenties.
Par contre je n’ai pas tout à fait le profil du travailleur de lumière que tu décris. C’est relativement récent mon implication dans le domaine de la spiritualité.
Cependant, même si je ne colle pas parfaitement à la définition, j’ai confiance que l’essentiel est de continuer à investir de plus en plus dans l’amour et la lumière.