Il y a quelques années, j’avais été captivé par la splendide série Conversations avec Dieu. L’auteur, Neale Donald Walsch, nous a bien intrigués : il se faisait dire qu’on trouve dans le Cosmos d’autres sociétés évoluées, et bien plus que les nôtres encore.
Piqué au vif, il a réagi dans le genre «Ah ouaih !? Si ces êtres sont si fins que ça, qu’ont-ils de si spécial ?…»
J’aimerais ici en donner un aperçu, qui s’étalera sur deux parties.
→ Les écrits de Neale Donald Walsch ont enthousiasmé. D’autres enseignements recueillis par canalisation sont venus par la suite confirmer ses dires. Ailleurs dans le Cosmos… simple curiosité ? Au contraire, car ce qu’on y trouve a de quoi inspirer un chantier personnel et collectif devenu pressant chez nous…
Je me souviens qu’une des perspectives évoquées par Walsch m’avait bien plu. Elle confirmait une vision que je me faisais déjà, inspirée de nos sociétés autochtones et africaines.
Moi qui me sentais par moments débordé avec nos sept enfants dont certains très handicapés, on nous apprenait que dans ces sociétés très avancées les parents se concentrent sur leur rôle de gérer le quotidien familial. C’est aux papis et aux mamies, plus expérimentés et disponibles, qu’il revient d’éveiller les enfants aux sagesses de la vie.
Voici quelques premiers traits de ces sociétés. Ma synthèse emprunte aussi au résumé qu’en a fait Jeff Street, auteur du blog Divine Cosmos (1) :
· Vivre plutôt que survivre
Les sociétés hautement évoluées ne sont pas, ou ne sont plus dans l’expérience d’illusion que nous vivons encore sur Terre, construite autour de la dualité des rapports. Libérées d’un contexte de survie, elles comprennent spontanément les dynamismes énergétiques qui régissent toute vie, et elles y adhèrent volontiers. On n’y cesse pas d’évoluer pour autant.
Elles en font le sous-bassement de leur vie pratique, que je vais illustrer un peu dans la suite.
Sur le site Divine Cosmos, Jeff Street les résume d’excellente façon : « Leurs civilisations sont caractérisées par la coopération, l’harmonie et l’amour plutôt que par la compétition, le conflit, la peur. Le résultat net en fait des civilisations où la liberté, la prospérité et le bonheur fleurissent. »
· Sentiment d’interconnexion de tout ce qui vit
Conscients que la vie est Une — ce que présupposent confusément nos scientifiques — tout leur apparaît comme l’expression d’une même Conscience universelle, où tout est connecté et tout s’inter-influence.
De là ils tirent la conclusion que ce qu’ils font vivre à quelqu’un d’autre, la vie va le leur faire vivre à eux aussi. C’est la même Règle d’or que Jésus exposait en termes très simples il y a 2000 ans, et que divers courants religieux de l’Humanité ont repris depuis.
Avec pareil sentiment d’appartenance à un grand Tout, il leur paraît évident de fonctionner socialement sur le mode du « nous » — plutôt que sur le mode du « eux » qui nous est si familier et nous cause tant de déboires.
· Ils agissent toujours en vérité
Je crois que rendus à ce niveau de conscience, leur communication est devenue télépathique : tout le monde ressent immédiatement les énergies de tous les autres !. À quoi leur servirait alors de mentir, ou de cacher la vérité, sachant par avance qu’ils ne feraient qu’affaiblir leur vibration énergétique, avec pour conséquences d’affecter la qualité de leurs relations avec l’entourage et d’hypothéquer la réalisation de leurs désirs et de leurs buts dans la vie.
· Ils se savent co-créateurs de leur expérience
Les gens de ces sociétés comprennent qu’ils donnent de l’énergie à tout ce qu’ils touchent. Ils savent par exemple que s’ils entretenaient dans leur esprit et leurs rapports des attitudes de jugement ou de négativité, ils ne feraient qu’en multiplier les fruits et à court-circuiter leur recherche de la sérénité personnelle et de la paix sociale.
Pour nous Terriens, déjà la physique quantique a démontré la véracité de ce qu’on appelle la Loi d’attraction ou Loi semence-récolte : le pareil enfante, attire son pareil.
Recul d’étape
Ce début de portrait de sociétés hautement évoluées ailleurs, pourtant bien incomplet encore, me rappelle à s’y méprendre ce que l’histoire nous a appris du mode de vie de nos premières communautés chrétiennes il y a 2000 ans. Leurs chroniqueurs nous ont laissé deux caractéristiques, notamment : « regardez comme ils s’aiment… » et « elles mettaient tout en commun… » On trouve ça aussi, à ma compréhension, chez des communautés humaines reconstituées — par exemple suite à des guerres, qui ont entraîné des migrations de grande ampleur.
Bien sûr, plusieurs de ces expériences ont eu une durée de vie limitée, et plusieurs ont tourné au dirigisme d’État. Ce qui m’amène à attirer l’attention — avant de compléter cette synthèse à propos des sociétés hautement évoluées — sur la caractéristique fondamentale qui, à mes yeux, distingue notre Humanité des sociétés avancées qui pourraient exister ailleurs.
Le dépérissement des communautés humaines comme celle des premiers Chrétiens était prévisible : elles le doivent au fait qu’elles sont immergées dans une expérience terrestre construite pour nous faire expérimenter la dualité des rapports : avec la Source, avec la planète, entre nous…
Pareil scénario débouche fatalement sur la peur, la dualité et le conflit. Les chaos de notre monde actuel prennent d’autres visages, mais ce sont toujours les mêmes débats de survie, d’où découle la même recherche de pouvoir sur d’autres plutôt que sur soi.
Mais c’est ce monde actuel que nous avons entrepris de secouer et de transformer ! pour le rendre réellement viable, et pour tous. Et l’épidémie sanitaire que nous traversons, malgré ses détresses, participe à cet enfantement : elle nous fournit comme jamais l’occasion de nommer nos refus et nos soifs d’autre chose…
Denis Breton
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(1) Jeff Street rend compte de sa lecture de Conversations with God, Book 4: « Awaken the Species ». http://divine-cosmos.net/top-ten-characteristics-of-highly-evolved-beings.htm (oct. 2017).