(Voici une version révisée et augmentée de l’article, publié le 6 janvier 2021.)
Avant de quitter la maison, c’est devenu réflexe : « Ai-je mon masque ? du gel désinfectant ? Suis-je au fait des consignes publiques ?… » Nous pensons spontanément immunité physique.
Y aurait-il une mise au point du genre, face à notre immunité d’esprit ? — s’il est vrai, comme la science l’atteste, qu’elle rejaillit sur notre immunité physique.
Je me suis provoqué à trouver quelques réponses à la question, avec quelques repères d’action. Avant de les parcourir, que diriez-vous d’écouter de l’intérieur vos propres réponses ?…
→ « Le travail le plus important que vous puissiez faire
c’est de travailler sur vous-même
pour être au mieux de que vous pouvez être. »
Thea Grace
Que nous disent nos sources ?
Côté scientifique, on attribue au dr Antoine Béchamp — un biologiste français contemporain de Louis Pasteur, en fin 19e siècle — l’affirmation suivante tirée de sa pratique médicale : « Le microbe n’est rien. Le terrain est tout ».
Au printemps 2020, soit au tout début de l’épidémie du coronavirus, un enseignement attribué à celui qu’on appelle Kryeon livrait un message percutant qu’on aurait eu du mal à trouver dans la presse officielle. Cette source, très reconnue au rayon spiritualité, non seulement venait confirmer les dires du dr Béchamp quand à la dynamique générale des maladies, mais elle l’appliquait de façon spécifique à la propagation du virus qui bouleverse actuellement notre monde.
Nombre de chercheurs et de praticiens de la santé avaient identifié le phénomène, sans arriver encore à le comprendre. Son message les invitait à déplacer leur attention du virus vers le système immunitaire. (1)
En bref, ce qui provoquerait la mort n’est pas le virus de la Covid-19 ou ses variants, mais notre système immunitaire qui s’affole, combat à outrance et s’épuise.
J’aime bien le fait que cet enseignement ne s’appesantit pas sur les raisons externes à cet affolement, par exemple s’il aurait été intentionnellement provoqué. Plutôt, Kryeon tourne notre attention vers l’intérieur, pour nous éveiller sur le pouvoir insoupçonné dont nous disposons sur toute maladie, en développant notre immunité spirituelle : préserver ou restaurer l’harmonie du corps par celle de l’esprit. Nous sommes un tout.
Vibrer plus haut que le virus
Dans l’action, surtout quand il faut vite décider, nous avançons largement par réflexes. Ils nous donnent l’heure juste sur nos attitudes. Heureusement notre état d’esprit est une pâte à modeler : il se consolide à force de le pratiquer de façon consciente.
Quand je prends du recul pour faire le point, voici ce que je considère ma meilleure trousse d’outil d’immunité :
♦ Après une longue respiration, j’écoute mon intuition du moment.
« On ne voit bien qu’avec le cœur » disait le Petit Prince. Quelle lecture ressentie me donne-t-il de la situation ?
Branchée au cœur, notre intuition nous fait accéder à une compréhension plus vaste que la tête, elle qui juge, en perroquet de nos conditionnements sociaux et de leurs réponses si polarisées en ce moment.
♦ Je vérifie mon état d’esprit.
Mes boussoles ici : me coller au positif : regarder les progrès du monde plus que ses problèmes.
Et me rappeler que je reste le créateur de ma vie, d’instant en instant.
Un exemple personnel : un rhume qui va et vient me parle d’une tristesse face à la situation sanitaire. On peut pleurer aussi par le nez ! ça sort, c’est déjà bon signe.
Pour faire contrepoids, je me suis donné un mot d’ordre : savourer tout ce qui peut se savourer — et j’en ai trouvé ! : ressentir, jouer, faire de l’humour, m’émerveiller, remercier…
L’expérience que l’épidémie nous fait vivre, malgré ses contraintes, vient activer le chercheur d’or en nous…
♦ Je reprends la décision de tout regarder avec bienveillance.
…À commencer par m’accueillir dans mes craintes, lorsqu’elles montent.
À l’heure où l’inquiétude face au virus gagne tant de gens, où les points de vue se polarisent tandis que de vrais contacts nous manquent cruellement, je ne connais pas meilleur passe-partout.
Ça me fait rechoisir mes priorités, notamment de préserver la relation plutôt que vouloir avoir raison ou convaincre; de mettre en valeur ce que nous avons en commun, de laisser en sourdine nos points de vue controversés — d’où le respect, que je souhaite et que j’offre quand les points de vue divergent. Et si le point de vue de l’autre pouvait m’enrichir ?…
♦ Je constate que les instants méditatifs me consolident.
Ils me reconnectent à Plus grand que moi, me rendent plus palpable que je suis aimé par la Vie quoi qu’il arrive — elle n’attend que mes demandes d’aide. Me considérant une branche du Grand arbre de la vie, ça m’apparaît plus naturel d’envoyer « notre » lumière aux grands acteurs de notre monde.
♦ Je me redis les raisons de ma confiance en l’avenir.
Nous vivons une mutation planétaire majeure : notre papillon se débat avec sa chrysalide pour un temps encore, c’est vrai. Ça ne m’empêche pas de me concentrer sur le papillon en train de naître à la lumière. Le virus va repartir, ceux qui en tirent profit vont baisser pavillon, et des levers de soleil dont nous n’avons pas idée se pointent à l’horizon pour notre Humanité…
Ça aussi, appelons-le de tout notre esprit. Car c’est notre enfantement, et il y a là une énergie pour traverser l’épidémie sans laisser le bonheur au tiroir.
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(1) Kryeon communique ses enseignements à travers Lee Carroll. Tous deux sont devenus pour moi digne de confiance au fil de quelques décennies de lectures. L’article cité ici : «Some virus truths for you to consider».
À propos de l’immunité, l’Internet regorge de points de vue aussi médicaux : par exemple dans cet article d’Imane Lahlou (ND, M.Sc., Ph.D.), qui fournit une synthèse intéressante : « L’immunité, une priorité souvent oubliée ! »
Denis Breton