L’exercice qui suit a pour but de nous rendre plus sensible notre immersion dans le Divin, pour arriver à en reproduire la sensation, même l’émotion, dans des moments du quotidien.

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Même si nous croyons en l’existence d’un Principe universel, même nous Le considérons comme un Créateur amoureux, nous avons souvent appris à le considérer en dehors de nous : Lui en haut et nous en bas, et plutôt loin de notre quotidien.

  S’il est vrai que Dieu est tout ce qui existe, que nous sommes à l’intérieur de Lui / d’Elle, nous serait-il possible de générer un nouvel imaginaire plus proche de cette réalité, de nous la rendre plus sensible dans notre expérience faite de chair et d’os, en plus d’en sortir avec une énergie augmentée ?…

→  L’exercice qui suit rend compte d’une expérience personnelle répétée et fort concluante — et sa valeur est corroborée par la science aujourd’hui, à mes yeux; j’en dirai un mot plus loin.

En résumé…

Cette centration consiste essentiellement à :

– Inspirer le Divin avec la conscience que j’en suis aimé dans l’instant.
– Puis expirer cet amour ou son énergie vers mes cellules ou vers un organe blessé…
…jusqu’à l’offrir au monde à travers les pores de ma peau.

Le cœur physique   ♥

Chaque organe de notre corps aurait sa correspondance énergétique dans les chakras, ces oscillateurs biologiques hautement impliqués dans l’équilibre de nos organes. 
Pour le cœur, c’est le le 4e chakra — justement appelé chakra du cœur. C’est lui dont nous parlent nos chansons d’amour, ou des expressions comme prendre les choses à cœur, avoir le cœur sur la main… Il serait le siège de nos désirs profonds, aussi de notre intuition, qui nous connectent à l’Universel dans l’instant, nous parlent de notre chemin de vie — au-delà de notre intellect.
On peut considérer ce cœur énergétique comme un soleil intérieur, notre batterie vitale, en permanence branchée sur la Grande batterie de la vie. Quand nous choisissons de nous faire présent-e à Sa présence en nous, nous faisons l’unité avec Elle, et notre respiration vient en renfort pour nous en faire ressentir l’expansion.

L’exercice proprement dit

Temps 1 : Inspirer……….
En position assise ou couchée, les yeux fermés, je mets une main sur mon cœur et un sourire sur mes lèvres. Je prends d’abord deux à trois respirations que je savoure, en les ralentissant peu à peu…
Puis, tandis que je comprime mes muscles de l’abdomen pour me sentir enraciné et pour absorber plus d’air à l’inspiration, je commence à inspirer très très lentement la Présence amoureuse de la Vie (la Source, le Divin, ou…) comme j’aime à la nommer). C’est bon d’y mettre une image, une émotion ou même un frisson bien physique, à quoi j’ai envie de me connecter : lumière, bienveillance, sécurité, souveraineté, paix… : bref, ce qui me rend heureux là tout de suite.

Temps 2 :             …………..Dilater………..
À mesure que j’inspire, j’imagine que cette Présence gonfle mon soleil intérieur… Il en vient à dépasser les limites de mon corps, lui fait un cocon de lumière blanche-dorée qui m’enveloppe…
Si je le peux, faire une légère pause tandis que je me rend disponible à détecter la présence de lumière à l’intérieur de moi…

Temps 3 :                                        …………….Expirer
À l’expiration, lentement elle aussi, je vais porter cette énergie — faite d’amour ou de lumière, comme j’aime à me la représenter — partout dans mon corps, à mes cellules et mes organes, jusqu’au bas de ma colonne vertébrale et de mon bassin.

Je peux refaire le cycle à nouveau… et cette fois j’accélère un peu l’expiration, pour qu’il me reste assez de souffle encore pour expulser ce souffle à travers ma peau et l’offrir au monde… Ça peut être vers une personne aimée ou souffrante, vers une plante chez moi qui dépérit un peu, ou plus largement vers mon entourage, l’Humanité…

Pourquoi et quand ?…

Nous pouvons faire l’exercice avec une raison précise en tête — par exemple au départ d’un projet qui nous tient à cœur, devant un malaise ou un défi qui nous paraît une montagne à grimper… — ou simplement pour faire une pause durant la journée et nous revigorer.

Au fil de l’expérience…

En persistant dans l’exercice, vous allez sûrement l’accommoder à votre façon, à votre sensibilité, et constater qu’il est en chemin de devenir un heureux réflexe.

– Certains vont ramener l’exercice à sa plus simple expression, en faire un joyeux « Ouaih ! » à la Vie, à pleins poumons. Nous mettre en émotion  fait toute une différence. À mesure qu’on s’apprivoise à l’exercice, on peut même devenir sensible à notre vibration intérieure qui augmente…

– D’autres vont lu ajouter des compléments — par exemple en même temps qu’on inspire et qu’on se figure son soleil intérieur qui grandit, on répète consciemment l’affirmation « Je Suis », identifiée à la vibration divine.

– D’autres encore vont faire l’expérience d’un bâillement exagéré qui vient tout seul, après lequel ils se sentent énergisés — ça m’arrive régulièrement.

J’ai volontiers persisté à faire l’exercice. Ma plus grande satisfaction aujourd’hui est de me connecter à la Source par l’intérieur : ça devient plus facile de me considérer une étincelle du Divin.
C’est aussi de sentir qu’avec le temps qui passe, je me sens plus naturellement complice avec la Source : je suis en Elle, Elle est en moi. (J’en ai même tiré un autre exercice, ultra-simple : Respirer l’Autre.)
Il m’arrive de m’en sentir imprégné quand j’aborde certaines personnes ou quand je réagis à une émotion : le sourire qui monte alors tout seul sur mes lèvres me dit que je suis dans le vrai.

Qu’en dit la science ?

Dans une conférence marquante, le Dr Leonard Laskow, médecin-chercheur américain, nous donne un aperçu de l’énergie du cœur comparée à celle du cerveau.
« Le cœur produit un champ électrique 60 fois plus élevé que le champ électrique de notre cerveau — ce qui, en puissance, représente un champ magnétique 5 000 fois plus grand que celui produit par notre cerveau. »

Il ajoute des données qui ont de quoi impressionner, ainsi : le rayonnement vibratoire du cœur s’étend à pas moins que 3 mètres à l’extérieur de nous, d’après nos instruments de mesure actuels. Et quand on analyse le fonctionnement du cœur chez un fœtus, on se rend compte qu’il fonctionne même indépendamment du cerveau ! (1)

Qui a dit : le cerveau est un bon serviteur, mais un bien mauvais maître ?…

Denis Breton

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(1) Conférence « Santé, Science & spiritualité », par le Dr Laskow (1h43). En anglais, avec traduction simultanée en français.