Archives de catégorie : ◐ Vers votre pensée du jour

Réflexion, perspective quelquefois hors des sentiers battus
… de quoi inspirer votre propre pensée du jour.

Êtes-vous un oignon ou un arbre ?…

Chacun de nous est un oignon avec ses pelures, ou un arbre avec ses âges du bois: chaque cerne contient un âge vivant encore. En nous, l’enfant qui crie encore pour être pris dans les bras, par moments. L’ado se rebelle encore pour repousser ce qui n’est pas lui et mieux se connaître. L’amant fait encore ses classes de l’amour,…
Oui, chaque partie de nous demande encore à s’accomplir… Car au fond des êtres, tout est présent, et tout devient mémoire qu’il nous reste à apprivoiser.

Denis Breton

 

Et si la beauté ou la paix pouvait sauver le monde…

Bien des enseignements nous parlent de la beauté du monde ou de la paix intérieure comme des évidences que la vie a un sens. Ils ajoutent habituellement que ça commence à l’intérieur de chacun de nous.

J’ai trouvé une façon inattendue de m’en imprégner : écouter en continu la Sonate à la lune, du grand Beethoven, tandis que je lis un texte au rayon spirituel.
Courte pièce pourtant, la version qui suit nous la redonne en boucles durant deux heures !
Essayez donc d’en interrompre l’écoute, ou de vous l’enlever des oreilles dans la suite…

Denis Breton

Communiquer avec d’autres mondes: possible?…

Enfants, sur les genoux de notre mère, peut-être avez-vous appris à faire votre «prière du matin» : un germe planté, porteur de la croyance que nous pouvons contacter de l’intérieur des figures spirituelles vivant «au ciel». Adultes, certains vont y puiser l’envie d’explorer la méditation, la sexualité tantrique, la télépathie, ou encore la vision au 3e œil,…

«Des histoires de ma grand-mère, tout ça…»? Ou une porte entr’ouverte qu’il n’en tient qu’à nous de pousser un peu plus avant par nous-même?…
Se peut-il que la Vie n’attende, pour nous donner son coup de pouce, que notre initiative à lui en montrer la direction? Elle regarde de quel côté va notre insistance à l’explorer…

Denis Breton

Occuper son territoire personnel : un pas vers l’amour de soi?

Nos héritages religieux ont quelquefois entretenu la vision que prendre soin de soi était de l’égoïsme — créant un conflit intérieur qui peut générer bien des ennuis de santé. …Jusqu’à le conscientiser et alors nous prendre dans nos bras, renouvelant notre compréhension de la vie.
Ce qu’on appelle l’ego — ce besoin de prendre sa place au soleil, gauchement pendant un temps! — se pourrait-il qu’il soit en fait un mécanisme inventé sur mesure pour cette école qu’est la vie terrestre? 
En effet, on lui doit de nous apprivoiser à ce que nous avons d’unique, et peu à peu à l’envie d’en faire cadeau au monde.
Le culte de l’ego alors fait place à l’amour de soi, bien différent: celui où, libéré de nos peurs, il devient impensable de se priver d’en aimer d’autres.
Magie de la vie…

Denis Breton

Notre croît-sens est déjà notre cadeau au monde

 

moine sagesse sourireLes artisans de lumière (lightworkers) se reconnaissent à leur passion de rendre service, à leur idéal de grandir encore. Un temps ils s’en demandent beaucoup, voient tout ce qu’il faut faire, cherchent à s’améliorer…

…Puis ils prennent du recul : Et s’il s’agissait avant tout d’être? de se savoir magnifique par nature, comme chacun d’ailleurs? et de s’y connecter plus souvent?… Ils ont compris que nous donnons ce que nous sommes, bien peu du reste.
Alors leur joie de vivre devient contagieuse: on voudrait leur demander leur secret…

Denis Breton

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Le contraire de l’amour : la peur

«Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs»
— Nelson Mandela

Pourquoi de toutes nos chansons, celles qui arrivent en haut du palmarès, et de loin, sont les chansons d’amour ?…
Y a-t-il une autre raison à part d’être notre soif la plus profonde, celle que rien d’autre n’arrive pour vrai à étancher ?…
Le contraire de l’amour est-il la haine, ou serait-ce la peur ? peur de ne pas être aimé… peur de ne pas arriver à aimer…
L’amour nous parle de vivre. La peur nous parle de survivre.

Ω

L’énergie : la pâte à modeler de la vie

Enfants, nous avons donné des formes à la terre, à la pâte à modeler : tout était prétexte à créer des personnages, des animaux, une maison… L’instant d’après le matériau redevenait une boule, attendait une nouvelle idée de génie… «Qu’est-ce que j’en ferais bien ?…» Soudain les yeux s’allument ! Et c’est reparti pour créer autre chose avec la même pâte. Continuer la lecture de L’énergie : la pâte à modeler de la vie

Enracinés à la Plante-mère

Paradoxe de la vie : une fleur enracinée au Bouquet floral s’épanouit, rayonne. Elle porte en elle toutes les propriétés de la plante-mère. Pourtant, coupée du tronc elle s’étiole : une fleur artificielle lui tiendrait tête !

Êtres humains, nous serions différents ?… À quoi tient notre gêne de nous reconnaître divins, tricotés des mêmes laines que la Source ? Dieu aurait-il besoin que nous nous croyions minables pour se savoir grand ? — …Lui qui pensait ne faire que des chefs-d’œuvre.
Ne suffit-il pas que nous restions branchés en Lui pour décupler notre pouvoir sur nos vies, et continuer la fête d’être au monde ?…

Denis Breton

Arriver en premier : lui donner un nouveau sens

Notre expérience humaine jusqu’ici, largement une aventure de survie sous la loi du plus fort, nous a appris à vouloir être le premier partout : au sport, en classe, en vedette, et même au magasin pour trouver du papier de toilette avant qu’il n’en reste plus. De quoi nous rassurer sur notre valeur, contrôler avant d’être contrôlé, avoir avant de manquer.

Au fil de l’épidémie récente, des initiatives de compassion et de service nous ont étonnés : des gens ont écouté leur cœur en premier, ils ont cessé d’avoir peur de l’autre : d’autres possibles sont apparus, ils nous inspirent pour demain.

Le temps serait-il venu de réinventer le sens d’être le premier, d’une façon où tout le monde y gagne ?… Le premier à oser, à tendre une perche : à l’inconnu, au méfiant, au récalcitrant. S’il sursaute, se met à ressentir qu’il est plus beau qu’il le croyait, plus attiré à grandir qu’il le croyait, plus capable de solidarité qu’il le croyait — une manche vient de se gagner pour tout le monde.

Denis Breton

Prêter nos mains à la Vie…

Dans cette période d’épidémie qui s’allonge, les gens en situation de service — auprès de personnes malades, âgées ou handicapées, ou comme parents auprès de leurs enfants… — ces gens s’exposent à manquer d’énergie et de motivation, surtout s’ils ne reçoivent pas toute l’appréciation méritée. Se peut-il que regarder au sens qu’ils donnent à leur implication puisse faire une différence ?…

Certains ont le sentiment de se vider de leur propre énergie. D’autres se voient puiser une énergie qui leur vient d’Ailleurs. De connivence avec la Vie, ils lui prêtent leurs mains pour rejoindre les gens qu’ils aident ou accompagnent. S’ils étaient maçons il ne feraient pas qu’empiler des briques : ils construiraient une cathédrale. Du coup ils se sentent plus légers, et leurs batteries ont plus de chance de se recharger à mesure.

Denis Breton

Si l’amour est né un jour, il durera toujours

À l’occasion de la Fête des mères, aussi de l’épidémie de coronavirus.
Aux mères qui ont perdu un enfant chéri, décédé ou éloigné. Aux personnes qui souffrent d’avoir perdu un parent, sans avoir pu être à son chevet ou lui avoir parlé :

« Là où une relation s’est allumées sur une base d’amour l’un pour l’autre, un lien existe désormais : il assure que vous vous rencontrerez encore… »

Inspiré de Mike Quinsey, Golden Age of Gaia

Denis Breton