Plusieurs qui lisent ces lignes sont bien en chemin de quête de sens, et sont même approchés par des gens en désarroi qui ont senti leur paix intérieure.
C’est une joie alors de leur partager ce qu’on comprend mieux de la vie, ce qui alimente notre confiance …réalisant quelquefois après coup que notre enthousiasme nous a emporté, qu’on a beaucoup parlé.
Qu’en a retenu l’autre? La personne se sera-t-elle sentie libérée, aura-t-elle trouvé là une énergie pour se mettre en mouvement? Ou se sentira-t-elle plus mêlée, en reproche à elle-même de ne pas reprendre pied plus vite?…
J’ai vécu ça récemment, et deux fils conducteurs me sont apparus plus clairement pour ajuster ma façon d’accompagner quelqu’un qui souffre.
-Ce n’est pas ce que je lui aurai dit qui importe, mais ce que la personne se sera dit à elle-même dans ses propres mots, voyant un peu plus clair dans son monde émotif.
-Si j’ai à la convaincre de quelque chose, ce n’est pas de changer, mais plutôt de se rapprocher d’elle-même avec plus de tendresse. Car quelque chose en elle connaît l’être magnifique qu’elle est à sa racine. «Deviens ce que tu es» est un plus vrai message.
J’en sors avec l’envie d’écouter la personne davantage. À s’exprimer plus encore, elle arrivera à mieux s’entendre…
Denis Breton