Archives de catégorie : ◐ À saveur de vécu

Expériences de vie ou réalisations qui témoignent d’une spiritualité incarnée — Pour inspirer notre marche en avant…

Moi aussi un canal de la Conscience divine ?…  EXERCICE

Avant de sauter du lit, ce matin, je me suis connecté au Divin, appelant un partenariat gagnant pour cette nouvelle journée.
Juste après, je ressens une douleur au cou. « Ah… Et si je pouvais entrer dedans pour appeler la guérison ?… 
Je m’y connecte en ressenti, et de là j’aspire la Source à plein poumon… j’expire… Réconfortant.
J’y prends goût, trouvant vite d’autres organes sensibles pour prolonger cette expérience… Un réel bien-être s’en est suivi.

Quelle belle surprise, en ouvrant mes courriels un peu plus tard, d’y trouver ce petit cadeau qu’on m’avait fait : Continuer la lecture de Moi aussi un canal de la Conscience divine ?…  EXERCICE

Guy Lafleur : qu’enviez-vous le plus à ce grand joueur de la vie ?

La tornade d’éloges qui a jailli dans le public à l’égard de Guy Lafleur — pour certains à propos de ses prouesses au hockey, pour d’autres à beaucoup plus que ça — n’a eu d’égale que la fougue qu’il mettait à s’emparer d’une rondelle pour la loger dans le but.

Qu’enviez-vous le plus à ce bonhomme qui vient de passer à la légende ?…

Un journaliste, Louis Hamelin, conclut une réflexion libre à son sujet, avec des mots qui m’ont fait réfléchir :
«Ce que je pense que nous lui envions le plus, après deux ans de pandémie et deux mois de guerre en Ukraine, devant une crise écologique en train de virer à la catastrophe et dans un climat intellectuel et moral de plus en plus étriqué, c’est d’avoir vécu sans peur. »

À lire ce commentaire, une question inattendue est montée en moi au rayon quête de sens… Continuer la lecture de Guy Lafleur : qu’enviez-vous le plus à ce grand joueur de la vie ?

Passer des vérités du monde aux miennes : lettre à une amie perplexe

« Rebonjour Guylaine,

« Notre échange, sur l’actualité du monde et sur les années que nous venons de traverser, nous a fait à tous deux constater une divergence de points de vue marquée. Ça t’a rendue perplexe, et tu m’as demandé de t’en dire plus sur ma vision d’aujourd’hui. Voici ce qui monte en moi de te partager.

Sur la fin de ma lettre, je te propose un article attribué à Matthew Ward, plus en mesure que moi de faire comprendre l’époque que nous traversons. Ce n’est pas le genre de texte auquel les médias à grand tirage t’auront habituée. C’est une source à laquelle j’ai appris à faire confiance.

Je t’invite à parcourir ma lettre d’abord — me disant qu’un témoignage ancré dans une expérience sonne plus réel qu’un exposé venu de nulle part — puis d’écouter ce qui monte en toi spontanément, avant d’aller plus loin.
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Une carte de la fraternité qui se mondialise …sauter dans le train ?

C’était le 22 avril, Jour de la Terre. Belle occasion pour vous faire connaître la réalisation qui suit.
Elle est pile alignée avec l’importance croissante d’affirmer notre vérité, et de se réunir avec d’autres de mêmes soifs de sens.

Voici un outil aussi rafraîchissant qu’audacieux pour l’explorer.
C’est un passionné de quête de sens qui nous l’offre : Michaël Billecoq. Il a créé une carte du monde peu banale : les gens attirés par la découverte de leur être divin sont invités à faire connaissance entre eux, et donc à se localiser. La carte est là, disponible …et j’ai sauté dans le train.
  Voir la carte, et la présentation que Michaël en fait, relayée dans notre section PÊCHEURS DE PERLES.

Denis Breton

Le réveil de Pâques : une sève qui veut monter

«Hé! réveillez-vous les encabanés !… la marmotte a vu son ombre…»
Il y a de quoi nous réveiller : le printemps, le retour des oies blanches, les rivières qui se remettent à couler …et la sève des érables pour allumer notre envie de cabane à sucre  …jusqu’à cette course aux œufs de Pâques que j’ai eu le bonheur de revivre avec mes petits-enfants hier.

Au fond de nous, pour quoi  avons-nous soif de nous réveiller ? Simplement d’un hiver de neige et de froid qui a assez duré ?…
Y aurait-il quelques soifs plus enfouies, que nous avons du mal à nommer, mais qui secrètement nous ramènent à notre envie de vivre — cette sorte d’œuf de Pâques qui mettrait un peu de douceur au milieu de nos turbulences vécues au quotidien ?…

Je vous invite à faire une pause, pour remonter en direction des sources de nos soifs. Chacun au rendez-vous des siennes… Continuer la lecture de Le réveil de Pâques : une sève qui veut monter

Entrecroiser l’humain et le divin

«La réflexion qui suit, partie d’un malaise face a l’image de la croix, débouche sur une vision inattendue, qui se connecte à un sens probablement inné dans le cœur de chaque être humain.
Et si la croix pouvait devenir un symbole qui rapproche les humains plutôt que de les diviser ?…»

À l’occasion du Vendredi saint, je suis heureux de reproduire ici un article rédigé par un passionné de quête de sens de longue date, Christophe Élie *, avec qui je me sens une particulière affinité.   — Denis Breton

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On pourrait envoyer de la lumière, de l’amour?…

pigeon-voyageur(Cette réflexion approfondit et remplace celle parue ici en mars 2020)

Qui ne connaît pas, autour ou à distance, des gens ou des communautés qui souffrent ? Relations familiales rendues difficiles, maladie, détresse psychologique, ou conflit armé dans un autre pays, … Peu importe, les raisons d’éprouver de la compassion ne manquent pas. Mais celles de manifester notre compassion nous paraissent moins nombreuses.

Certains se recueillent à la maison, se mettent en prière. D’autres se donnent à plusieurs une heure précise, chacun chez soi. D’autres se rencontrent en groupe physique pour méditer.
Tous ont en commun d’envoyer des bonnes ondes, de la lumière, de l’amour,… — comme on aimera appeler ce transfert énergétique .
Peut-on croire qu’il y ait là une initiative efficace ?… Continuer la lecture de On pourrait envoyer de la lumière, de l’amour?…

Me changer pour voir un autre monde

Tant de choses me déçoivent sur cette Terre, tant de souffrances m’attristent. Où trouver la recette qui changerait le monde ?…

Les enseignements éclairés convergent : la seule recette qui vaille est celle d’enfanter notre monde du dedans vers le dehors.
Si je me change, je me crée une autre réalité : en prenant pouvoir sur ma vie, déjà je me vois autrement. Et tiens, j’ai d’autres yeux pour voir le monde et espérer en son avenir. Mystérieusement, des personnes, des événements viennent à moi, comme taillés sur mesure avec mon nouvel état d’esprit. Du coup je dors mieux…

Oui, la recette semble bien de mimer comment fonctionne la Vie; pour elle créer ou guérir sont la même chose. Quand je me cuisine, ça goûte bon ; quand je cuisine les autres, ça sent le brûlé. Danser plus ma vie déjà : un mode d’emploi pour entraîner d’autres à renouveler leur danse ? …quand leur cœur sera rendu à le désirer. (1)

Denis Breton
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(1) Deux excellents messages pour mastiquer cette perspective : l’un, attribué au Conseil arcturien; l’autre, de Kenneth Schmitt.

Troquer une vision d’exilé pour celle d’ambassadeur : possible ?

Dans un article vibrant, Les exilés (1), Nathalie Plaat nous fait ressentir ce que peut éprouver une personne issue d’une immigration forcée — qui pourrait se figer dans cette posture de survivante, avec la conviction que la vie la traite injustement.

Se peut-il qu’une vision d’unité avec la Vie, jusqu’à se considérer une expression du Divin dans la matière, puisse donner à cette migration un tout autre sens?…

Car alors nous permettons à nos images intérieures d’évoluer : elles nous ont parlé de malédiction …ensuite de croissance …et à mesure que naît une passion de communiquer à d’autres ce que nous en avons appris, nous nous découvrons comme une mission de service. Du coup nous tenons bon dans notre propre résilience. Et nos pieds, porteurs d’une lourde charge, à cette nouvelle musique intérieure se surprennent à vouloir danser.
Boris Cyrulnik a magnifiquement résumé cette transition d’un parcours d’exilé en celui d’ambassadeur  : « En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille ». (2)

Denis Breton
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(1) Nathalie Plaat, Les exilés, Le Devoir, Montréal, 2022-03-28
(2) Boris Cyrulnik, Un merveilleux malheur, Éditions Odile Jacob, mars 2002.

Denis Breton

Étreinte de lumière : l’image esquissée en page d’accueil

«…J’ai pris un crayon de plomb, à peine aiguisé, une grande feuille blanche. Je faisais jaillir les traits de lumière de tous côtés…»

Une soif qui cherche à se nommer…
C’était au printemps 2018. Aux premières heures du site Croque-lumière, j’ai voulu trouver une image qui dirait l’impulsion qui me gagnait  à vouloir créer ce blog : partager ce qui fait danser ma vie.
« …Et qu’est-ce donc ?… »
 
Regardant en arrière, je voyais une trajectoire nébuleuse. Elle avait mélangé levers de soleil et tempêtes. Elle dessinait un sentier tellement hachuré, tricoté d’imprévus, comme si j’avançais en spirale autour d’un sens que j’avais peine à nommer, mais que j’avais soif de comprendre.
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Croque-lumière fête son quatrième printemps!

Croque-lumière est entré en ligne en mars 2018.
Le choix de mars  était symbolique. C’était d’abord pour associer ce blog au grand printemps de l’Humanité  que vous et moi appelons de tous nos vœux — et qui est déjà entrepris dans des millions de cœurs.

Et le choix du 20 mars allait le renforcer. Premier jour du printemps (équinoxe), l’ONU en a fait la Journée internationale du bonheur.
Et c’est aussi mon anniversaire. J’avais beau jeu pour me le dire : je suis né pour vous apporter le printemps !

En créant Croque-lumière, j’avais le sentiment d’ouvrir une nouvelle étape de mon service à la vie. Continuer la lecture de Croque-lumière fête son quatrième printemps!

Quelle est mon interprétation aux désarrois du monde ?

Yann Arthus-Bertrand — ce photographe français mondialement connu, à la fois globetrotteur et humaniste — se prêtait à une entrevue captivante, où il se fait demander quelle est sa vision de l’Humanité aujourd’hui, lui qui a mis en image tant d’événements, aussi bien d’horreur que d’héroïsme.

Il a résumé en un mot : «l’amour, l’amour de la vie» : il croit toujours que cette bienveillance est la nature des êtres humains, malgré ce que nous en faisons au milieu des pressions à nous laisser entraîner au matérialisme débridé. Il a commenté son admiration des jeunes d’aujourd’hui, si nombreux à vouloir se mobiliser pour le changement planétaire tandis qu’il est encore temps — par ex. en optant pour le végétarisme. Il a enfin insisté sur sa conviction que chacun de nous peut y faire quelque chose. Continuer la lecture de Quelle est mon interprétation aux désarrois du monde ?