Archives de catégorie : ◐ À saveur de vécu

Expériences de vie ou réalisations qui témoignent d’une spiritualité incarnée — Pour inspirer notre marche en avant…

Ce que vous êtes au fond de vous : quel nom lui donnez-vous?

Mont SinaïDans la foulée de l’article «Prenons-nous humblement pour Dieu…» que m’avait inspiré Marie-Odile Sansault *, j’aimerais nous amener au cœur de ce que nous croyons être vraiment. Jusqu’à cette question incontournable, que nous nous posons tous à des moments inattendus, d’émerveillement ou de de perte de sens : «Qui suis-je donc, dans l’univers?…»

Pareille question prend toute son importance au moment d’éprouver notre désenchantement du monde tel que nous le connaissons; et surtout, notre soif d’habiter une autre maison humaine, personnelle aussi bien que collective.

Et si c’était vrai que ce qui nous définit vraiment est tellement plus vaste que ce que notre tête ou nos yeux nous en disent?… Continuer la lecture de Ce que vous êtes au fond de vous : quel nom lui donnez-vous?

Le désir d’enfant : que vous dit votre intuition?…

Que devient pour vous la perspective de donner vie à un enfant, à cette époque où l’avenir de l’Humanité est un grand point d’interrogation, où notre vie trépidante nous fait croire que l’enfant est de trop?
Et si c’était l’enfant qui déjà vous a choisis?…

Je crois aujourd’hui qu’avant de naître à ce monde, j’ai choisi mon chemin de vie, et donc mes relations-clés, comme mes parents. Un choix réciproque, en fait. Et nous avions de très bonnes raisons: pour chacun ça allait permettre les apprentissages qu’il voulait faire, aussi la mission de vie qu’il choisissait — toujours dans l’optique de recevoir la vie et de la donner.
L’essentiel de notre vie terrestre pourrait-il n’être qu’un grand prétexte pour apprendre  à nous relier?

Accueillir un enfant : serait-ce pour nous?…

Ce n’est pas le chemin de vie de tous que d’avoir un ou quelques enfants. Je crois que chaque jeune couple a en lui et dans son dialogue ce qu’il lui faut pour discerner: l’intuition profonde — la seule qui soit branchée sur la Vie — aidée sans doute par l’âme de l’enfant qui lance des signes…
J’ai vécu des années avec 7 enfants. Bien sûr, j’ai dû refuser quelques peurs de la vie jusque là. Mais je peux témoigner d’une chose: si je les ai aidés à grandir ou même à naître, eux m’ont aidé tant de fois à renaître.

Denis Breton

Repartir de qui je suis pour de vrai…

 

J’aime à me redire que ma vie est une grande exploration, un laboratoire d’expériences multiples pour réaliser qui je suis: en prendre conscience, le traduire dans la matière, avec un corps de chair.

À l’échelle de ma vie, oui …et tout aussi qu’à celle d’un instant: dans une inspiration, j’inspire mon Soleil intérieur, cette étincelle de la Source qui est moi.
Bouffée d’énergie qui me donne un élan de confiance: Partant de là, c’est plus facile de délaisser la tension à vouloir m’adapter ou guérir. Et quand je perds un peu ma boussole, je sais que cette question ne me trompera jamais: «Que ferait l’amour avec ce qui est là?…» Sûr que ça, c’est vraiment moi.

Inspiré de Nicky Hamid

Denis Breton

Voler plus haut: que vous en dit votre coeur?…

Je m’adresse ici aux gens d’idéal, mais qui doutent.
Mon expérience m’a prouvé à quel point le message que je vais ici vous résumer mérite d’être consulté, mâché au dedans. *

 Si votre cœur vous donne soif de plus haut, c’est que ce plus haut est à votre portée; sinon vous n’en éprouveriez pas d’attirance.
C’est stagner dans votre exploration de la vie que de vous accommoder d’une situation moindre, sous prétexte qu’elle vous semble plus accessible. Ça vous vient de la peur ou du doute. Vous contenter de la situation d’énergie plus basse vous limite dans votre exploration de la vie, et vous ne tarderez pas à y devenir inconfortable. Vous méritez mieux.

Visons notre plus haut potentiel : c’est notre vraie nature.
Notre cœur sait…

Denis Breton
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* Shelley Young, attribué à l’archange Gabriel:  The Glorious Unfoldment of You

Créer ou réagir? Le secret de l’âne dans son puits

âne dans un puitsNous connaissons depuis notre enfance cette fable de l’âne qu’on voulait enterrer dans un puits. Pareille histoire nous parle de notre expérience, dans les moments où nous n’avons d’yeux que pour nos problèmes à régler.

Deux points de vue sur la vie sont en jeu ici:
– Un premier: tout ce qui nous arrive serait pour le mieux. Difficile à avaler, je le vis aussi…
– Un second : tout est tremplin d’expérience, de croissance.

Nous sommes sans cesse au même rendez-vous: porter notre attention sur ce qui nous fait mal ou nous dérange, ou bien chercher dans la situation le tremplin caché. En bref: réagir ou créer?
-Comme réacteur je m’aigris, j’abaisse mon niveau d’énergie …et je sème devant moi du pareil pour la suite.
-Comme créateur, je déplace mon attention : mon expérience est une toile d’artiste, des couleurs apparaissent dessus. Laquelle me ferait me ressentir au mieux?…  Là mon niveau d’énergie remonte …et je sème aussi du pareil pour la suite.
Qu’est-il arrivé à l’âne? À mesure qu’on lui jetait de la terre sur le dos, il se secouait et montait dessus.*

Denis Breton
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* Un article qui détaille cette réflexion, attribué à nos amis Arcturiens (en anglais).

Et cette petite lumière, au dedans?…

J’ai laissé mon amie Lucie, hier, sur une émotion où elle s’enlisait comme dans une toile d’araignée. J’ai pensé lui partager cette clé, qui me vaut de l’or — je vous en ai dit mot déjà, mais j’y reviens volontiers, tellement elle me vaut de l’or:

«Bonjour Lucie,

J’aimerais te partager la réflexion suivante, que m’ont inspirée plus d’une fois mes enfants.

Un tout-petit, apeuré par l’arrivée soudaine d’un intrus, recherche spontanément à se rassurer: il se blottit derrière la robe de sa mère, ou se tient après la jambe de son père. De là il lève la tête: son parent sourit-il?…
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Rêver un désir comme un enfant se donne le bonheur

fillette heureuseDans nos campagnes, bien des cadeaux s’offraient au Jour de l’An. En début d’année, moment où souvent on aimerait faire du neuf, ‘y a pas meilleur moment pour nommer nos désirs : le cœur est ouvert …À certaines condition, sans doute.
Vous avez entendu comme moi des gens dire : «Je m’imagine qu’il pourrait m’arriver le pire, comme ça je ne serai jamais déçu». Ah ouaih?… Tout ce qu’il faut pour qu’ils récoltent encore plus des déceptions de l’année précédente!
Un enfant, neuf comme la vie, fait-il ça? Pas du tout! On le voit demander, répéter, trépigner de désir devant nous pour un projet, un jeu ou un animal …jusqu’à voir son parent capituler devant son désir.
L’enfant est notre maître en désir, vraiment. Comment nous inspirer de sa façon d’être dans sa recherche de bonheur?… Comment rêver réellement éveillé?… Continuer la lecture de Rêver un désir comme un enfant se donne le bonheur

Un souhait à vous faire pour 2023: lequel?

Qu’aimeriez-vous qu’on vous souhaite pour ce Nouvel An?…
Je laisse ce proverbe tibétain le formuler pour moi :

«Fais-toi du bien sans faire de mal aux autres
et fais du bien aux autres sans te faire de mal»*

Ce «Fais-toi du bien…» me fait du bien. Il donne la première place au bonheur, et le simplifie. Je vois ma danse de vivre s’emmêler à celle de l’autre. Je me voyais unique, je me découvre une maille du tricot de la Vie en expression.

Pour 2023, je nous souhaite de retrouver souvent notre pas de danse, jusqu’à y entraîner ce monde qui en a bien besoin.
Et vous, quel souhait vous faites-vous?…

Denis Breton
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* Je remercie Murielle Vachon de Québec pour le partage de ce proverbe tibétain.

Permettre à la Vie de m’aimer …dans cet instant — Un exercice

Comment réagissez-vous à cette vision de la vie, qui propose que le Divin est tout ce qui est dans le cosmos, et donc que toutes nos expériences se vivent à l’intérieur de lui?
Comment recevez-vous l’hypothèse que cette Source aurait choisi de se donner un reflet d’Elle-même à travers nos multiples explorations de vie, faisant de chacun de nous une expression unique de ce qu’Elle est?
Et que nous serions lancés à ancrer dans la matière une conscience d’amour et d’unité — à une époque où nous avons tout pour désespérer de l’Humanité?…
Suivez-moi dans un instant… Continuer la lecture de Permettre à la Vie de m’aimer …dans cet instant — Un exercice

À quand remonte votre arrêt devant un enfant qui joue ou s’esclaffe de rire?

Nous dépensons des fortunes dans les médicaments et les thérapies-miracles …supposément.

La joie, le rire, sont sûrement à mettre en tête de nos thérapies, et ce sont les moins coûteuses. Quel cabinet de santé nous a apporté ça, dans la dernière année?…

Et si on se prescrivait un médicament-miracle aujourd’hui: observer des enfants qui jouent, pouffent de rire, se bousculent joyeusement, oublient leur écorchure au genou dès qu’ils se trouvent du nouveau à créer… Peut-il y avoir de plus grands médecins de l’âme? Vivant dans l’instant, ils échangent sans cesse des raisons de dramatiser pour des raisons de vivre: voilà leur expertise de santé.

Que vaudrait l’idée d’aller rôder cette semaine autour d’une cour d’école, de flâner dans un parc …puis de revenir à la maison en demandant à notre enfant intérieur de nous rappeler ses meilleurs souvenirs?…

Denis Breton

Nos blessures émotives: de vulnérable à vénérable

Chacun d’entre nous a vécu des blessures émotives, à petite ou grande échelle. Souvent ces traumatismes se sont incrustés loin, jusque dans le corps. Comment arriver à se pardonner ça …jusqu’à pouvoir le pardonner à ceux qui nous les ont fait vivre? Et alors à s’en libérer?

Il y a là un rendez-vous décisif, incontournable même. Car le renouveau de l’Humanité est à nos portes: nous n’y apporterons pas ce que nous n’avons pas trouvé le tour d’accueillir avec le cœur.
Quelques pistes réconfortantes… Continuer la lecture de Nos blessures émotives: de vulnérable à vénérable

Puis-je demander à mon entourage de m’aimer plus que je m’aime?

«La fierté de parler français»
p
ar Marie-Hélène Forget *

Que vient faire dans Croque-lumière pareil témoignage à caractère citoyen?

Au-delà de ma formation de sociologue ou du fait que je suis né au Québec, je me suis demandé comment voir ça du point de vue quête de sens?…
Puis-je attendre de mon entourage qu’il m’aime plus que je m’aime moi-même? Comme société, pouvons-nous exiger des gens qui se joignent à nous de valoriser notre langue plus que nous la chérissons nous-mêmes?… Avons-nous droit à ça? Et la dynamique même de la Vie — qui nous a donné la liberté de notre expérience — rendrait-elle ça possible?…

Cette lettre ouverte , reproduite à notre page PÊCHEURS DE PERLES, nous donne une splendide occasion de nous y pencher…

Denis Breton