Tous les articles par Denis Breton

Le coronavirus face à la Règle d’or

Dans le film le Titanic, tandis que le bateau sombrait, je n’oublierai jamais cette scène : les musiciens sont restés sur le pont, ont continué à jouer. Sans doute pendant ce temps certains se précipitaient sur les bouées de sauvetage restantes, en bousculant tout le monde. Nos réactions au coronavirus auraient-elles quelque chose de ça ?…

C’est plus fort que moi, la Règle d’or  valorisée par nombre de courants religieux millénaires me revient en tête. Imaginons ce que ça changerait si, au lieu d’y voir une exhortation morale, on y voyait une loi de la vie, qu’on peut formuler ainsi : « Ce que je fais vivre à quelqu’un d’autre est un appel à la Vie de m’en faire vivre l’expérience pour moi…. »
Car la vie est Une : nous sommes tous interconnectés.
Le beau défi de ramener le bateau à bon port tous ensemble…

Denis Breton

Coronavirus : à l’affût des solidarités inattendues

La guerre civile au Liban (1975-’90) avait fait éclore des initiatives de solidarité imprévues, qui se sont émoussées par la suite, au point que des gens ont avoué avoir presque envie qu’elle reprenne !
Le coronavirus a quelque chose d’une guerre : il nous isole les uns des autres de bien des façons, réveille des réflexes de dévaliser les magasins avant tout le monde…
Mais ce défi inédit recèle un potentiel de solidarités créatrices, dont nous gagnerions à faire le journal après coup : pour soi,  et collectivement : c’est le meilleur de nous qui refait surface.
Oh…, excusez, c’est mon téléphone : « Comment ça va ? Avez-vous ce qu’il vous faut ?… »

Denis Breton

Le premier virus à éradiquer : la peur

Le croiriez-vous ? Nos réactions à une épidémie qui se rapproche — aujourd’hui celle du coronavirus — peuvent tout d’un coup nous donner une mesure de notre confiance globale en la vie.

J’ai évoqué ailleurs que ça m’est arrivé, lorsqu’on m’a annoncé qu’au test du coronavirus j’étais « négatif » : c’était donc que je l’avais attrapé. Surprise ! je suis resté paisible : « la Vie m’aime, il doit y avoir de bonnes raisons… ». Bien sûr, j’ai été heureux d’apprendre que c’était le contraire : j’étais correct.
Cet événement m’a incité à me faire une synthèse personnelle la dynamique par laquelle mes croyances forgeraient mes réactions-réflexes.

Intuition et défenses naturelles

La contagion rapide du coronavirus en a ébranlé plus d’un avec des des questions du genre « Suis-je en danger ?… des gens que j’aime sont-ils à risque ?… est-ce que ça pourrait être mon tour d’y passer ?… C’est bien humain, du moins dans nos réactions primaires.

 Vous et moi avons fait l’expérience, devant une forte peur, de « perdre nos moyens », de nous mettre « les pieds dans les plats » : nous avons du mal à rassembler nos idées, nous cessons d’entendre les intuitions qui montent, prenons des décisions erratiques…
Jusqu’à 90 % de nos maladies seraient causées par le stress — l’enfant chéri de la peur.

L’amour, son contraire, stimulerait nos défenses naturelles. Plusieurs sources au rayon spirituel proposent que l’amour aurait l’effet d’élever notre état vibratoire plus haut que celui du virus, le rendant alors inopérant. Je n’ai pas fini de fouiller ce qu’en disent nos sciences sur le sujet. La physique quantique semble avoir fait des pas dans cette direction. J’ai décidé de donner sa chance à pareille vision.

De nos croyances à nos réflexes du moment

Ce que je crois comprendre aujourd’hui, c’est qu’avec notre héritage religieux, et aussi nos autres expériences de la vie, nous développons une corbeille de croyances, qui sont nos interprétations du fonctionnement de la vie. Les adeptes d’une religion ont des croyances, les scientifiques ou les artistes aussi. Les unes sont tenaces, d’autres partent au premier vent. Celles qui s’installent ont un pouvoir créatif bien plus grand qu’on le soupçonne : « Il vous sera fait selon votre foi » affirmait Jésus.
Ces croyances finissent par devenir notre expérience, car elles ont fait nos perceptions des situations, celles-ci ont créé notre état d’esprit (pensées, sentiments, émotions), qui à leur tour deviennent nos réactions-réflexes,..

Avec tout ce temps libre que me laisse le confinement de santé, j’en dégage une question intéressante à laisser traîner dans mon imaginaire  : « Mes croyances accumulées jusqu’ici ont-elles fini de me dire la vérité sur la vie, sur la mienne ?… »

Denis Breton

La Journée du 8 mars : équilibrer notre danse du féminin et du masculin ?

Permettez-moi cette petite réflexion, profitant de la Journée internationale des femmes.
Vous et moi avons tout de suite en tête l’aspect social : faire avancer l’accès consenti aux femmes dans les rôles politiques ou traditionnellement dévolus aux hommes; faire reculer la violence que tant de femmes vivent dans leur couple, dans leur communauté; établir un salaire égal, alors que tant de femmes vivent la pauvreté tout en étant seules pourvoyeuses de leurs enfants.

Nous mobiliser, aux côtés des femmes, contre des valeurs de patriarcat, elles-mêmes associées fortement au néolibéralisme : l’objectif est noble, mais pourquoi les succès tardent-ils tant ?… Se peut-il que nous ayons à nous mobiliser avec et non contre quelque chose ? Et que cet avec  signifie accueillir en nous que nous sommes fait et-de-masculin-et-de-féminin — qui doivent trouver comment danser la vie ensemble au dedans, pour trouver comment le faire au dehors, sur la place publique ?…
C’est ce que j’aimerais aborder avec vous de plus près dans cet article.

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Jean Vanier : réconcilier le noble et le misérable en nous

ombre, lumière, corpsJe reviens d’un voyage à l’Arche de Jean Vanier en France, où celui-ci fondait en 1964 la première communauté d’un réseau d’accueil de personnes vivant une déficience intellectuelle.
Je venais retrouver mon filleul qui n’en a peut-être plus pour longtemps à vivre, et saluer des accompagnateurs avec qui j’ai gardé de solides liens depuis les années 1975-76. J’y avais découvert un mode d’implication qui a changé la trajectoire de ma vie pour la suite.

J’ajoute ma parole à ce que les médias en ont rapporté, d’une part pour rassurer les gens tentés de perdre confiance dans la valeur de l’Arche — un concept d’accompagnement que je considère toujours aussi valable, et plus que jamais nécessaire à notre époque.
D’autre part, j’aimerais saisir l’occasion d’offrir une hypothèse de compréhension utile à notre propre quête de sens, face à la question qui nous a tous tenaillés ici : comment un leader spirituel considéré aussi inspiré qu’inspirant a-t-il pu se laisser aller à des abus sur des personnes ? Je ne viens pas juger, je cherche à comprendre.

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Le bonheur, comme rivière

Le bonheur n’a pas fini de nous surprendre : éclats de tendresse… remontée d’un coup dur… paix intérieure… émerveillement d’un sourire d’enfant…
Il est rivière au fil de nos émotions. Celles qu’on savoure tout d’un trait dans l’instant, il les traverse et les met en danse… Celles qui lui dressent un rocher de mémoires douloureuses, il en fait le tour cherchant par où entrer pour les guérir : si on veut bien les accueillir …« à grand coup d’amour » comme il a été chanté, il les récompense de larmes salutaires .
Comment pourrait-il en être autrement ? le bonheur est signature de la Vie au fond de nous, ineffaçable.

Ω

 

Le petit et le grand, ensemble nécessaires à la vie

Vouloir sauver les caribous tandis qu’on considère la souris des bois comme négligeable ?…
Paul Dixon — trappeur chez les Cris du nord — nous fait cadeau d’un pan de sagesse autochtone : «La souris est tout aussi importante que le caribou. C’est le petit et le grand qui fait tenir la vie ensemble. »

Ω

Repartir de chez soi : une valeur sûre

maisonIl est souvent plus facile de partir en voyage quand on le fait au départ de chez soi — surtout quand on est pressé.
C’est plus facile de faire nos valises, d’enlever ce qui n’y loge pas …ou à la dernière minute d’ajouter un article : « Ah oui ! j’allais oublier mon pyjama, le cadeau pour un tel… tiroir du bas.»

Une décision à prendre ? un nouveau projet à lancer ? un conflit qui nous stresse ?… Quand on y pense, chaque nouveau mouvement est une sorte de voyage en miniature.
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Respirer la Source ? — Exercice

Au magasin, au boulot ou dans le bus, chacun respire l’air qu’un autre vient d’exhaler. Comme un passant qui chante, on reprend sa chanson…
Deux amoureux, une mère et son nouveau-né, ont encore plus conscience de se respirer mutuellement.

Que vaut l’idée de l’appliquer à ma relation avec la Source de la vie, dans un moment où je reprends mon souffle ?… Je me suis mis alors à imaginer qu’Elle respire en moi, exhale son souffle de tendresse tandis que je l’inspire à pleins poumons, l’offre à mes cellules, puis au monde…
Le pratiquer me le rend plus sensible, et plus admiratif de la vie : une grande chaîne de respirations du même air qui nous connecte tous.

Ω

 

Faire de l’émotion douloureuse une amie ?

Mes émotions m’inquiètent et me brûlent de l’énergie quand je les analyse avec le mental plutôt que de les ressentir, aussi longtemps que je lutte contre elles, me croyant en danger.

Quel effet aurait d’observer mon émotion avec bienveillance ? Je me prends dans mes bras en me pardonnant de les vivre …tiens, elles se dissolvent. J’ai alors accès à leur cadeau : elles me rappellent de rajuster mes croyances, ne conserver que celles qui m’assurent par avance que ces émotions sont mes amies. Oui, des profs de croissance à apprivoiser.

Ω

Partager nos quêtes de sens : l’Atelier Un est né à Québec

J’ai la joie de vous faire connaître ce nouveau-né, l’Atelier Un :
une occasion de cheminer avec d’autres en quête de sens, sur des sentiers ouverts…

NOTE du 3 février : Une rencontre d’information s’est tenue sur cet atelier. Des personnes ont manifesté l’intention de s’y joindre et suggéré une rencontre mensuelle.

Les rencontres sont prévues débuter à Québec vendredi le 14 février, en après-midi.
Les personnes désireuses d’en savoir plus peuvent consulter plus de détails sur l’orientation de l’Atelier, et celles qui aimeraient s’y joindre sont invitées à me fournir leurs coordonnées via notre page ‘Nous joindre‘.

Denis Breton

Lumière sur l’Australie : y pouvons-nous quelque chose ?

Sydney AustralieVisualiser pour soi …et pourquoi pas pour d’autres ?

Vous comme moi entendons de plus en plus souvent des expressions comme envoyer de bonnes énergies, …de la lumière, …de l’amour.
Possible à distance ?…

L’Australie en aurait bien besoin à ce tournant de 2020, aux prises avec les feux qui embrasent sa terre et disperse ses populations. Ou plus près de nous, des gens qui se chamaillent avec le bonheur. Même la science est en train de nous dire que c’est possible…
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