Tous les articles par Denis Breton

Notre langue parle de nous …et de la dynamique de la vie

La langue française a beaucoup voyagé, jusqu’à fleurir en terre d’Amérique il y a 400 ans. Elle s’y est refaçonnée pour dire les grands espaces, la vigueur des saisons, le courage des défricheurs, l’espoir en une religion,…
Elle parle aussi du défi de survivre et de se dire comme peuple distinct dans une mer anglophone, dont la langue est en train de devenir le dominateur — pardon, le dénominateur — de toute la planète.

Se peut-il que la façon façon dont nous parlons notre langue parle de notre compréhension de la vie ? Comment elle crée, à quelle dynamique obéit le changement, ce que notre expression dit de nous,…
S’il est vrai que dans la vie tout va du dedans vers le dehors, quelle relecture nous suggère notre usage de la langue ?… Continuer la lecture de Notre langue parle de nous …et de la dynamique de la vie

Moi aussi un canal de la Conscience divine ?…  EXERCICE

Avant de sauter du lit, ce matin, je me suis connecté au Divin, appelant un partenariat gagnant pour cette nouvelle journée.
Juste après, je ressens une douleur au cou. « Ah… Et si je pouvais entrer dedans pour appeler la guérison ?… 
Je m’y connecte en ressenti, et de là j’aspire la Source à plein poumon… j’expire… Réconfortant.
J’y prends goût, trouvant vite d’autres organes sensibles pour prolonger cette expérience… Un réel bien-être s’en est suivi.

Quelle belle surprise, en ouvrant mes courriels un peu plus tard, d’y trouver ce petit cadeau qu’on m’avait fait : Continuer la lecture de Moi aussi un canal de la Conscience divine ?…  EXERCICE

Notre terroir : un laboratoire de sens

cabane à sucreTransformer l’eau d’érable en vin :  à l’école de Patrice et de Clara

En Mauricie au Québec, un couple vinificateur amateur a l’idée d’explorer les possibilités offertes par l’eau d’érable pour en tirer un vin, allant plus loin que produire du sirop ou de la tire d’érable.

« Réfléchir notre territoire, ça m’a poussé à suivre mon instinct et à mettre en valeur ce qu’on a. C’est toujours ça que je recherche. » confie  Patrick Plouffe. Pour lui et sa compagne Clara, ça fait partie de vouloir mettre en valeur les saveurs qu’ils peuvent tirer du terroir qui est là, sous leurs pieds.

Ce couple créatif m’a donné envie d’explorer mon propre terroir de vie. Leur expérience me fait réaliser à quel point ma recherche de sens pour ma vie a tout autant besoin d’une exploration de mes enracinements terre-à-terre, qu’elle a besoin d’établir une connexion avec l’univers spirituel. Pour être réel, incarné; pour être complet, unifié.

Avec le recul, ça ne fait qu’agrandir encore mon admiration pour le tricot de la vie, et pour mon envie d’en tricoter quelques mailles à partir de mon propre enracinement… Continuer la lecture de Notre terroir : un laboratoire de sens

Nous sommes la chenille, ignorante du papillon qu’elle enfante

Tandis qu’elle se démène parmi les obstacles au sol, la chenille a-t-elle conscience qu’un jour elle pourra voler, butiner allègrement au soleil ? Sait-elle qu’elle cherche les matériaux pour faire sa chrysalide, y enfanter ses ailes à la noirceur ?…

Nous les humains lui ressemblons beaucoup : plus tout à fait chenilles, pas encore papillons. Une masse d’entre nous dort ou s’épuise avec des réflexes du passé : « …Voyons don’, depuis que le monde est monde… »

Mais de plus en plus de gens prêtent l’oreille pour du nouveau : une rupture radicale avec le passé. Une Humanité transfigurée à faire émerger patiemment, puisque nous en sommes les artisans — avec toute l’aide de la Vie à notre disposition.
«Écoutez votre petite voix, écho de la Grande voix, affirmez votre vérité… »  insistent nos Guides. Les clés pour demain sont à portée de cœur.

Denis Breton

Guy Lafleur : qu’enviez-vous le plus à ce grand joueur de la vie ?

La tornade d’éloges qui a jailli dans le public à l’égard de Guy Lafleur — pour certains à propos de ses prouesses au hockey, pour d’autres à beaucoup plus que ça — n’a eu d’égale que la fougue qu’il mettait à s’emparer d’une rondelle pour la loger dans le but.

Qu’enviez-vous le plus à ce bonhomme qui vient de passer à la légende ?…

Un journaliste, Louis Hamelin, conclut une réflexion libre à son sujet, avec des mots qui m’ont fait réfléchir :
«Ce que je pense que nous lui envions le plus, après deux ans de pandémie et deux mois de guerre en Ukraine, devant une crise écologique en train de virer à la catastrophe et dans un climat intellectuel et moral de plus en plus étriqué, c’est d’avoir vécu sans peur. »

À lire ce commentaire, une question inattendue est montée en moi au rayon quête de sens… Continuer la lecture de Guy Lafleur : qu’enviez-vous le plus à ce grand joueur de la vie ?

Passer des vérités du monde aux miennes : lettre à une amie perplexe

« Rebonjour Guylaine,

« Notre échange, sur l’actualité du monde et sur les années que nous venons de traverser, nous a fait à tous deux constater une divergence de points de vue marquée. Ça t’a rendue perplexe, et tu m’as demandé de t’en dire plus sur ma vision d’aujourd’hui. Voici ce qui monte en moi de te partager.

Sur la fin de ma lettre, je te propose un article attribué à Matthew Ward, plus en mesure que moi de faire comprendre l’époque que nous traversons. Ce n’est pas le genre de texte auquel les médias à grand tirage t’auront habituée. C’est une source à laquelle j’ai appris à faire confiance.

Je t’invite à parcourir ma lettre d’abord — me disant qu’un témoignage ancré dans une expérience sonne plus réel qu’un exposé venu de nulle part — puis d’écouter ce qui monte en toi spontanément, avant d’aller plus loin.
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Habiter notre cœur : « un renversement de tendance qui semble s’installer »

« L’être humain passe une grande partie de sa vie à côté de sa véritable humanité.
Le but de toute notre vie devrait être d’apprendre à répondre à la question ”qui suis-je?” »

L’article qui suit, cadeau d’une lectrice, vient avec bonheur s’ajouter à notre page PÊCHEURS DE PERLES.
Il nous vient d’une praticienne de l’accompagnement des personnes, pour qui un virage de l’Humanité devient observable. J’en suis aussi personnellement convaincu.

Au milieu des turbulences actuelles, j’y vois une soif de plus en plus brûlante de sens, et alors d’autre chose. Même nos tâtonnements douloureux sont à prendre comme une gestation de bonne augure. Et bien sûr, plus nous en alimentons la vision, plus nous rapprochons l’avènement de cette ère nouvelle.

Denis Breton
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* Fleurir dans notre humanité, par Diane Gagnon

Une carte de la fraternité qui se mondialise …sauter dans le train ?

C’était le 22 avril, Jour de la Terre. Belle occasion pour vous faire connaître la réalisation qui suit.
Elle est pile alignée avec l’importance croissante d’affirmer notre vérité, et de se réunir avec d’autres de mêmes soifs de sens.

Voici un outil aussi rafraîchissant qu’audacieux pour l’explorer.
C’est un passionné de quête de sens qui nous l’offre : Michaël Billecoq. Il a créé une carte du monde peu banale : les gens attirés par la découverte de leur être divin sont invités à faire connaissance entre eux, et donc à se localiser. La carte est là, disponible …et j’ai sauté dans le train.
  Voir la carte, et la présentation que Michaël en fait, relayée dans notre section PÊCHEURS DE PERLES.

Denis Breton

Le réveil de Pâques : une sève qui veut monter

«Hé! réveillez-vous les encabanés !… la marmotte a vu son ombre…»
Il y a de quoi nous réveiller : le printemps, le retour des oies blanches, les rivières qui se remettent à couler …et la sève des érables pour allumer notre envie de cabane à sucre  …jusqu’à cette course aux œufs de Pâques que j’ai eu le bonheur de revivre avec mes petits-enfants hier.

Au fond de nous, pour quoi  avons-nous soif de nous réveiller ? Simplement d’un hiver de neige et de froid qui a assez duré ?…
Y aurait-il quelques soifs plus enfouies, que nous avons du mal à nommer, mais qui secrètement nous ramènent à notre envie de vivre — cette sorte d’œuf de Pâques qui mettrait un peu de douceur au milieu de nos turbulences vécues au quotidien ?…

Je vous invite à faire une pause, pour remonter en direction des sources de nos soifs. Chacun au rendez-vous des siennes… Continuer la lecture de Le réveil de Pâques : une sève qui veut monter

Entrecroiser l’humain et le divin

«La réflexion qui suit, partie d’un malaise face a l’image de la croix, débouche sur une vision inattendue, qui se connecte à un sens probablement inné dans le cœur de chaque être humain.
Et si la croix pouvait devenir un symbole qui rapproche les humains plutôt que de les diviser ?…»

À l’occasion du Vendredi saint, je suis heureux de reproduire ici un article rédigé par un passionné de quête de sens de longue date, Christophe Élie *, avec qui je me sens une particulière affinité.   — Denis Breton

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«Semaine sainte» : quel sens lui donnez-vous aujourd’hui ?

Notre héritage religieux nous a servi de tremplin dans notre soif de sens. Sur cet élan, nous continuons de nous ouvrir à de plus hautes vérités encore…
Et la Semaine sainte nous en fournit l’occasion — notamment lorsqu’on se penche sur les enseignements qu’on attribue aujourd’hui à Jésus.
On y retrouve entre autres deux invitations.
La première : retenir de la crucifixion son sens de témoignage. Si Jésus y a consenti, alors qu’il aurait pu l’éviter, c’était pour nous assurer que nous sommes chacun plus fort que la souffrance, et même que  la mort.
Sa seconde invitation : déplacer notre regard de la croix vers la résurrection, la nôtre autant que la sienne — sans quoi son témoignage héroïque aurait peu d’utilité. 
Aimeriez-vous faire halte un moment pour y regarder de plus près ?… Continuer la lecture de «Semaine sainte» : quel sens lui donnez-vous aujourd’hui ?

On pourrait envoyer de la lumière, de l’amour?…

pigeon-voyageur(Cette réflexion approfondit et remplace celle parue ici en mars 2020)

Qui ne connaît pas, autour ou à distance, des gens ou des communautés qui souffrent ? Relations familiales rendues difficiles, maladie, détresse psychologique, ou conflit armé dans un autre pays, … Peu importe, les raisons d’éprouver de la compassion ne manquent pas. Mais celles de manifester notre compassion nous paraissent moins nombreuses.

Certains se recueillent à la maison, se mettent en prière. D’autres se donnent à plusieurs une heure précise, chacun chez soi. D’autres se rencontrent en groupe physique pour méditer.
Tous ont en commun d’envoyer des bonnes ondes, de la lumière, de l’amour,… — comme on aimera appeler ce transfert énergétique .
Peut-on croire qu’il y ait là une initiative efficace ?… Continuer la lecture de On pourrait envoyer de la lumière, de l’amour?…