À quoi vont ressembler nos communautés humaines de l’avenir?

Quelques milliards d’êtres humains déjà appellent de tout leur espoir un autre monde. Nous ne voulons plus de celui qui prend l’eau, notre cœur nous le dit avec évidence: il nous a trop fait mal; il n’a pas assez rempli ses promesses de bonheur.

Mais qu’allons-nous mettre à la place?… Ah, là, c’est moins clair.

J’ai trouvé intéressant d’extraire d’un article de Meg Benedicte, «Les activations du 12 :12», cinq changements de fond qu’elle entrevoit pour notre prochaine étape d’Humanité, cette fois au niveau de son organisation sociale.
Aimeriez-vous regarder ça avec moi?…

  L’intérêt de regarder vers l’avenir du monde

À mon sens, l’intérêt d’anticiper sur le Réveil de l’Humanité est double.
D’abord il active l’espoir, sans lequel à quoi bon prolonger notre aventure terrestre?…
Et puis il fait remonter une énergie, là dans l’instant, pour nous considérer solidaire du monde et capable de faire une différence dans la suite.

Meg Benedicte donne d’abord un nom à ce qui a mené notre monde tout droit dans le mur: le patriarcat jumelé au culte de l’ego. Pour changer nos sociétés à la racine, il nous faut reconnaître à quel point ça nous a fourvoyés.

Le titre de son article est lui-même évocateur: «Les activations du 12 :12». Elle réfère à décembre 2012, qui loin de marquer la fin du monde, annonçait plutôt la fin d’un monde, la germination d’une Humanité renouvelée — celle qu’on identifie de 5e dimension.

Cinq virages décisifs

Meg Benedicte met en valeur les traits de changement suivants:

– Passer du capitalisme à valoriser le capital humain

– Passer de hiérarchies descendantes à des cercles d’innovation et d’invention

– Passer des grandes villes aux villes intelligentes et à de plus petites communautés

– Passer du devoir ou de l’obligation à la véritable collaboration et au service

– Passer du temps linéaire au flux d’énergie circulaire.

 
Sur quelles bases renouveler l’organisation sociale?

Bien sûr une mutation réelle de l’Humanité devra pouvoir s’appuyer sur des principes d’action repensés. Meg Benedicte en identifie quelques-uns au fil de son article :
– croire en l’efficacité supérieure de la collaboration;
– s’assurer que chacun a le sentiment que sa liberté est respectée;
mettre en synergie la pensée et l’intuition, avec le cœur aux commandes de l’ensemble.

Comment croire que nous arriverons à appliquer de tels principes dans l’action, à moins qu’ils soient devenus des réflexes?
Mon expérience m’apprend qu’ils doivent creuser plus creux que les théories du management, faire leurs racines dans notre réponse à la question «Comment fonctionne la Vie?…»

Deux convictions m’apparaissent alors incontournables pour arriver à croire que mon bonheur est indissociable de celui de mon voisin, même à l’autre bout du monde. Il y a la certitude de l’unité de la Vie, où tout est interdépendant. Et la certitude de l’amour, où étant la seule signature de la Vie, il ne peut être que son seul outil d’efficacité à fabriquer du bonheur.
Oui, tout le reste ne serait encore que survie — et c’est de ça que vous et moi voulons sortir, exact?

«C’est le début d’un temps nouveau…»

Nous y mettre à enfanter ce monde nouveau à partir du cœur nous demande une montée d’énergie: il nous faut sortir du rationnel.  il me vient l’envie de vous inviter à écouter, ou à ré-écouter, cette chanson où Renée Claude nous communiquait pareille montée de dopamine. Je vous propose de la laisser tourner en boucle un moment, puis de regarder dans quel état intérieur ça vous laisse…

 

Denis Breton
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(1) Meg Benedicte, «The Activations of 12:12».

 

Denis Breton

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