Un peu partout la mobilisation populaire face aux changements climatiques s’amplifie. Les uns s’y joignent parce qu’ils veulent se responsabiliser, d’autres pour interpeller nos gouvernants.
Les jeunes générations nous y poussent — allumées par l’appel de la jeune Greta Thunberg, par des groupes écologistes ou par des scientifiques engagés.
J’ai marché entouré de jeunes et même d’enfants, j’en ai interrogé plusieurs sur leur confiance en l’avenir : bon nombre le craignent, pour eux, pour leurs enfants à naître.
Tous ces gens sont sincères, c’est clair. Toutefois, ont-ils tous les éléments pour se faire un point de vue ? Se pourrait-il même que le réchauffement planétaire, en dépit de ses inconvénients anticipés, soit une très bonne chose ?…
→ Je marchais avec tous ces gens, traversés d’une même émotion : soigner notre planète tandis qu’il est encore temps. Mais je disposais d’un autre regard sur les causes du réchauffement planétaire, ou de ses effets, un regard résolument optimiste.
À certains j’ai partagé cette confiance qui m’anime. Avec d’autres, je me suis tu: j’aurais eu tout d’un extra-terrestre décroché de la réalité. Je voyais bien que ce dont je leur aurais parlé n’est pas encore ce qu’ils lisent dans les journaux….
Mon propos ici s’appuie sur des bases pour une part scientifiques, et aussi spirituelles.
J’ai pensé vous partager un billet où je me suis expliqué auprès d’une jeune amie qui s’inquiète, peu avant d’aller marcher ensemble.
Bonjour Lucia,
Nous allons nous retrouver bientôt, marcher pour la planète ensemble.
Tu m’as partagé ta perplexité face à l’avenir. Tu te questionnes même sur l’à-propos de mettre un enfant au monde… Ton idéal me touche, ton désarroi aussi. Peut-être aimeras-tu que je te dise quelque chose de ma réflexion à propos de cette « journée de grève pour le climat ».
Les médias nous disent…
Tu as lu comme moi sur les débats qui confrontent d’un côté des grappes de scientifiques comme le GIEC, et de l’autre, ceux qu’on étiquette de climato-sceptiques. Il y a des éléments valables de chaque côté — sauf les peurs qu’une personne se fait, ou celles qu’on voudrait déclencher au sein des populations pour des raisons moins nobles.
Pour les uns, le réchauffement climatique serait causé par l’accumulation de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Il faudrait dès lors diminuer de façon drastique nos émissions de gaz à effet de serre afin d’enrayer le réchauffement, considéré néfaste et même dangereux, le limiter à un taux viable …avant qu’il ne soit trop tard pour l’Humanité.
Savais-tu, pourtant, que celui qu’on considère le météorologue en chef de la planète, Petteri Taalas — dont l’organisation fut à l’origine de la création du GIEC — est un de ceux qui nous mettent en garde face à des prévisions de fin du monde.
D’autres, des scientifiques aussi, ont cherché du côté des grands cycles planétaires — qui ont à plusieurs époques généré des périodes de réchauffement. À leurs yeux, la production de CO2 serait un effet d’un tel réchauffement, et non une cause.
La NASA vient même récemment de donner du poids à de tels points de vue, à savoir que le réchauffement aurait des causes naturelles et normales, et non produites par l’humain. Il serait relié aux rayonnements solaires, qu’elle attribue à des changements dans l’axe de rotation de la Terre autour du soleil.
Des éclairages spirituels s’ajoutent…
Savais-tu qu’il existe des enseignement spirituels qui appuient la véracité de ces derniers points de vue ? (Ceux qui m’inspirent ici sont recueillis par canalisation.)
Ces rayonnements solaires feraient partie d’un plan cosmique plus large encore que les cycles antérieurs observés par nos scientistes.
Des Forces spirituelles accompagnent l’Humanité dans sa montée de conscience, déjà amorcée : une partie de ces rayonnements proviendrait du fait qu’elles envoient depuis quelques années des influx lumineux croissants en direction de notre soleil. Bien des gens ont ressenti cette intensité solaire différente. Est-ce le cas pour toi ?…
Ces influx auraient notamment pour effet de préparer notre corps à passer de cellules de carbone à cellules cristallines. Il devient alors capable d’emmagasiner plus de lumière. J’aimerais bien ici être en mesure d’interroger des biologistes sur leurs observations récentes.
Le réchauffement climatique est prévu adoucir la température terrestre moyenne. Il pourra y avoir nécessité de déplacer des populations à risque — notamment certaines vivant sur des îles ou des rivages. Dans l’ensemble, nous-assure-t-on, nous aurons le temps de faire les adaptations rendues nécessaires.
Bien sûr il nous faudra faire preuve de solidarité — notamment en aidant les réfugiés climatiques à se relocaliser, chez eux ou chez nous. Quelle sera notre ouverture de cœur ? et celle de nos frontières ?…
Et nos abus sur la planète?…
Bien sûr, ces sources spirituelles reconnaissent les dommages considérables que nous causons à la Terre et aux variétés d’espèces vivantes qui l’habitent.
Il est plus que temps que nous cessions d’agir en prédateurs, que nous nous considérions comme un élément du vivant parmi les autres, et de nous ouvrir aux sagesses autochtones millénaires : elles ont compris que Gaia n’est pas une masse inerte, mais un être spirituel hautement évolué, incarné tout comme nous, elle dans une planète comme nous dans un corps de chair. Ces enseignements spirituels d’aujourd’hui attestent l’à-propos de cette croyance.
Il est temps aussi que l’Humanité se réapproprie des découvertes déjà accessibles, mais qui ne nous ont pas été rendues disponibles à ce jour. Par exemple, certaines sources invitent nos scientifiques à explorer du côté du plasma de l’air, capable de nous fournir une énergie illimitée et gratuite.
Je t’invite à croire que nous ne sommes pas à la fin du monde. Parlons plutôt de la fin d’un monde, ça oui : celui de l’abus sur Gaia et sur nos semblables. Au contraire, l’avenir nous réserve d’heureux dénouements. Bien sûr, ils demandent que nous leur ouvrions une place dans nos visions d’avenir et que nous leur prêtions notre collaboration : nous sommes tellement plus créateurs que nous le croyons. Les scénarios catastrophiques ne peuvent que nous paralyser pour agir et attirer à nous ce que pourtant nous ne voulons plus.
Et si nous redonnions sa chance à la vie ?…
…Iras-tu à la manif ?
J’ai bien envie de me retrouver à des manifestations semblables avec toi : nous pourrons poursuivre cet échange, si le cœur t’en dit.
Je te propose d’ici là de te laisser habiter par une question : comment vois-tu la planète dont nous pourrions accoucher dans les dix, les vingt prochaines années — si nous nous y mettons vraiment ?…
Ω