Récemment — moi qui suis d’une minceur à défier tous les passe-muraille — j’ai agréablement sursauté en lisant un texte attribué à Jeshua : « La forme que vous avez choisie est toujours parfaite pour vous ». 

Ça résonnait fort pour moi : je m’étais passionné à trouver ce qui pourrait bien justifier pareille vision, il y a quelques années déjà.

Aimeriez-vous voir de plus près quelle résonance a pour vous pareille hypothèse ?…

→  Une forme humaine sur mesure

Le titre que je viens de citer renvoie à l’affirmation suivante, cœur de l’article. Je vous la traduis dans mes mots  :

« Vous avez tous choisi d’être dans la forme humaine, celle du passé ou celle de maintenant, afin d’évoluer spirituellement. Et vous vous en tirez tous magnifiquement : l’échec n’existe pas !
Néanmoins le sentier que vous avez choisi implique son lot de souffrances,  dépendant des leçons que vous souhaitiez apprendre. Pourtant, la forme dont vous faites l’expérience aujourd’hui est absolument parfaite pour chacun de vous. » (1)

Les événements : des miroirs

J’aimerais ici vous partager le résultat de ma recherche, et le texte qu’il l’a présenté dans L’Allumeur de réverbères du Site Grandir — un site créé il y a 21 déjà et toujours en ligne, dédié à explorer l’arrimage entre croît-sens et vécu concret. J’en tire ici quelques extraits :

« En bref, cette vision dit ceci. Notre moi le plus profond — certains l’appelleront leur âme, leur bonne étoile ou la volonté divine… — chercherait sans relâche à nous mettre au contact des événements, des personnes, et s’il le faut des épreuves, qui vont le mieux nous refléter l’état actuel de notre évolution, aussi bien dans ce que nous en manifestons que dans notre potentiel qui nous reste insoupçonné. Ça me rappelle cette maxime trouvée sur un forum sénégalais, et qui m’avait laissé songeur : ‘’ Il n’arrive pas a un homme ce qu’il mérite, mais ce qui lui ressemble.’’

« C’est là une phrase qui séduit et qui dérange en même temps. Supposons que la vision qu’elle exprime soit vraie, pourquoi ?
Apparemment pour deux raisons. La première, afin que nous puissions faire l’expérience de qui nous sommes — un des buts de notre vie incarnée. Parce que c’est seulement par cet effet de miroir, à force de nous connaître, que nous pourrons choisir qui nous voulons devenir. Comme le pêcheur, nous pourrons plus consciemment relancer notre ligne à l’eau, en réalisant mieux de quel côté nage notre poisson.
La deuxième raison va plus loin : nos événements viennent nous équiper pour choisir. La canne à pêche et le lac qu’ils nous mettent entre les mains sont sur mesure avec qui nous sommes et avec notre besoin d’évolution, qui ne sera jamais le même que pour le voisin. Cette compréhension semble rejoindre ce qu’affirmait le grand mystique américain Edgar Cayce : ‘’ Nous attirons exactement ce dont nous avons besoin a chaque instant. ‘’

Le problème, c’est que ces outils ‘’ sur mesure ‘’  ne sont pas toujours les plus agréables, me direz-vous !… C’est juste. Par contre, nous connaissons une chose d’expérience : c’est toute l’énergie, souvent colossale, que nous avons dépensée jusqu’ici a nous cabrer devant ce qui nous arrive, et les effets que ça a donné. (…)

Richard Bach avait bien compris tout ça, lorsqu’il affirmait dans Illusions ou Le Messie récalcitrant : ‘’ Il n’est jamais problème qui n’ait un cadeau pour toi entre ses mains. Tu cherches des problèmes parce que tu as besoin de leurs cadeaux ‘’. (…)

C’est ici que peut prendre tout son sens cette petite phrase, plus récente, tirée du livre de Walsch : ‘’ Ne cherche pas à oublier ton passé, cherche plutôt à changer ton avenir.’’ (3) »

…Et bien plus encore

Il semblerait donc que notre « forme » nous reflète où nous en sommes dans notre école de la vie. Mais ça ne dit pas tout.
En effet, je crois aujourd’hui que plus largement, mes caractéristiques du départ — ex.  mes parents et mon entourage familial, la région du monde où je suis né, mon ADN d’où proviennent ma couleur de peau, ma stature physique ou mon caractère de base, etc. — tout ça était déjà le meilleur ancrage dont je pouvais disposer, car il était sur mesure avec le chemin de vie que j’avais préalablement choisi d’explorer. Toute la suite allait dépendre de ce que j’en ferais d’instant en instant, suivant mon état d’esprit : lumineux ou morose, amoureux ou crispé sur l’inquiétude de vivre.

Se trouver les mots pour remonter sur le en chemin

Ce panorama d’ensemble n’empêche pas les coups durs que j’ai traversés, les interprétations paralysantes que je m’en suis faites sur le parcours.
C’est alors qu’il est utile d’avoir dans son carquois des mots qui nous rassurent, et du coup nous redonnent l’adrénaline pour nous surprendre à chantonner encore.

Personnellement, voici mes expressions fétiches pour les moments où je dérape à m’en faire avec le passé, ou quand le miroir met de la brume dans mes lunettes pour m’apprécier comme je le mérite. Je me redis :  « …Fais don’ du sort un ressort… » , ou « …Si je prenais mon deuil pour un clin d’œil… »

Denis Breton

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(1) The Form You have Chosen is always Perfect for You (La forme que vous avez choisie est toujours parfaite pour vous).
(2) Salut mon sort je t’attendais !…  tiré de L’Allumeur de réverbères, Site Grandir.
(3) Neale Donald Walsch, L’amitié avec Dieu.