Archives mensuelles : mars 2022

Me changer pour voir un autre monde

Tant de choses me déçoivent sur cette Terre, tant de souffrances m’attristent. Où trouver la recette qui changerait le monde ?…

Les enseignements éclairés convergent : la seule recette qui vaille est celle d’enfanter notre monde du dedans vers le dehors.
Si je me change, je me crée une autre réalité : en prenant pouvoir sur ma vie, déjà je me vois autrement. Et tiens, j’ai d’autres yeux pour voir le monde et espérer en son avenir. Mystérieusement, des personnes, des événements viennent à moi, comme taillés sur mesure avec mon nouvel état d’esprit. Du coup je dors mieux…

Oui, la recette semble bien de mimer comment fonctionne la Vie; pour elle créer ou guérir sont la même chose. Quand je me cuisine, ça goûte bon ; quand je cuisine les autres, ça sent le brûlé. Danser plus ma vie déjà : un mode d’emploi pour entraîner d’autres à renouveler leur danse ? …quand leur cœur sera rendu à le désirer. (1)

Denis Breton
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(1) Deux excellents messages pour mastiquer cette perspective : l’un, attribué au Conseil arcturien; l’autre, de Kenneth Schmitt.

Pouvons-nous nous guérir ?

Marie-Odile Sansault, guide spirituelle d’une impressionnante intériorité (1), tenait à Bourges, en France, une assemblée sur le thème de la régénération de notre organisme.
Convaincue que notre identité essentielle est d’être un JE SUIS à l’intérieur du grand JE SUIS de la vie, elle nous a invités à en augmenter la conscience, puis à l’appliquer à notre guérison.
Notre JE SUIS est souverain, il partage avec la Source de la vie le pouvoir de régénérer ce qui se serait éloigné de notre nature divine essentielle.

J’ai trouvé utile de reformuler en mode «JE…» les propos de Marie-Odile, puis je me suis validé auprès d’elle. (2) Voici l’Affirmation qui en a résulté : «Régénérer mes cellules».
Sans doute pouvons-nous l’appliquer à nous-même; à une personne que nous accompagnons dans sa recherche de guérison; ou même à un groupe humain qui nous tient à cœur …à la condition de persévérer dans notre quête d’unité avec la Vie.

Denis Breton
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(1) Vidéo de la causerie de Marie-Odile Sansault, d’où sont extraits les éléments de l’Affirmation.
(2) Sa réponse a été : «J’ai lu avec attention et ressenti que ce texte correspond totalement à la fréquence émise (lors de cette rencontre).»

M’enfarger dans les fleurs du tapis …ou humer le parfum d’une vraie fleur ?

En un seul message ce matin (1), ces amis Arcturiens — que je me passionne à lire depuis qu’ils nous reviennent à tous les jours — nous livrent un enseignement que j’ai mis des années à appliquer vraiment : pour ça, j’échangerais des milliers de pages que j’ai pu lire au rayon spirituel.

En bref, ils me rappellent que le bonheur est essentiellement une affaire de focus, de conscience de l’instant. Où est-ce que je focalise mon attention, et du coup mon emploi du temps ?… Je le vois mieux encore suite aux moments où j’ai agi par réflexe.

Ça m’étonne toujours de constater que leur suggestion fait pourtant évidence au cœur : savourer le parfum d’une seule fleur peut faire plus pour me redonner confiance en la vie  — et nous guérir ensemble de ce qui défigure la beauté du monde — que de pourchasser ceux qui le salissent.

Denis Breton
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(1) Ce texte, en anglais

Troquer une vision d’exilé pour celle d’ambassadeur : possible ?

Dans un article vibrant, Les exilés (1), Nathalie Plaat nous fait ressentir ce que peut éprouver une personne issue d’une immigration forcée — qui pourrait se figer dans cette posture de survivante, avec la conviction que la vie la traite injustement.

Se peut-il qu’une vision d’unité avec la Vie, jusqu’à se considérer une expression du Divin dans la matière, puisse donner à cette migration un tout autre sens?…

Car alors nous permettons à nos images intérieures d’évoluer : elles nous ont parlé de malédiction …ensuite de croissance …et à mesure que naît une passion de communiquer à d’autres ce que nous en avons appris, nous nous découvrons comme une mission de service. Du coup nous tenons bon dans notre propre résilience. Et nos pieds, porteurs d’une lourde charge, à cette nouvelle musique intérieure se surprennent à vouloir danser.
Boris Cyrulnik a magnifiquement résumé cette transition d’un parcours d’exilé en celui d’ambassadeur  : « En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille ». (2)

Denis Breton
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(1) Nathalie Plaat, Les exilés, Le Devoir, Montréal, 2022-03-28
(2) Boris Cyrulnik, Un merveilleux malheur, Éditions Odile Jacob, mars 2002.

Denis Breton

Enfanter d’abord le monde dont nous rêvons

« Mets tes problèmes dans ta poche trouée.
Mets tes bonnes nouvelle dans ta poche inusable… »

Entendu de Faustin, mon ami africain

J’adore ce proverbe taillé pour le petit quotidien — repris ici dans mes mots.
Le monde qu’on souhaite pour demain viendra au bon moment, j’en suis sûr. Quand donc ?…
Quand, dans un instant, nous serons nombreux à nous surprendre d’avoir glissé par réflexe le bonheur dans la bonne poche…

Denis Breton

Croque-lumière fête son quatrième printemps!

Croque-lumière est entré en ligne en mars 2018.
Le choix de mars  était symbolique. C’était d’abord pour associer ce blog au grand printemps de l’Humanité  que vous et moi appelons de tous nos vœux — et qui est déjà entrepris dans des millions de cœurs.

Et le choix du 20 mars allait le renforcer. Premier jour du printemps (équinoxe), l’ONU en a fait la Journée internationale du bonheur.
Et c’est aussi mon anniversaire. J’avais beau jeu pour me le dire : je suis né pour vous apporter le printemps !

En créant Croque-lumière, j’avais le sentiment d’ouvrir une nouvelle étape de mon service à la vie. Continuer la lecture de Croque-lumière fête son quatrième printemps!

Quelle est mon interprétation aux désarrois du monde ?

Yann Arthus-Bertrand — ce photographe français mondialement connu, à la fois globetrotteur et humaniste — se prêtait à une entrevue captivante, où il se fait demander quelle est sa vision de l’Humanité aujourd’hui, lui qui a mis en image tant d’événements, aussi bien d’horreur que d’héroïsme.

Il a résumé en un mot : «l’amour, l’amour de la vie» : il croit toujours que cette bienveillance est la nature des êtres humains, malgré ce que nous en faisons au milieu des pressions à nous laisser entraîner au matérialisme débridé. Il a commenté son admiration des jeunes d’aujourd’hui, si nombreux à vouloir se mobiliser pour le changement planétaire tandis qu’il est encore temps — par ex. en optant pour le végétarisme. Il a enfin insisté sur sa conviction que chacun de nous peut y faire quelque chose. Continuer la lecture de Quelle est mon interprétation aux désarrois du monde ?

La nouvelle Humanité à construire : Subordonner la tête au cœur

Une nouvelle Humanité se dessine, pour après ces temps de chaos. À quoi va-t-elle ressembler ?…

Un article d’Aurélie Lanctôt, du journal Le Devoir, me met sur la touche pour essayer de dessiner ses contours.
Elle évoque les chasses aux sorcières qui ont parsemé l’histoire de nos sociétés, puis les relie à toute sorte d’événements plus récents de violences envers les femmes, par ex. les féminicides. Ça l’amène à se demander s’il y aurait là un phénomène structurel d’envergure (1).

Je trouve qu’elle nous fournit un des axes de ce chantier d’Humanité qui nous attend : redonner pleinement leur place aux femmes …jusqu’à restaurer en chacun de nous le leadership du cœur sur celui de la tête : j’y vois une signature de cette nouvelle Humanité qui s’enfante aujourd’hui.

Il nous appartient de rêver dès maintenant cette Humanité transfigurée, personnellement et ensemble. Elle sera la récolte de nos semences. Heureusement, nous pourrons aussi compter sur l’aide de Forces qui nous viendront d’autres paliers de vie.
Plus le temps passe, plus j’aime à mettre le focus sur cette nouvelle Humanité : contribuer à la faire naître est aussi bien pour ma propre croissance que pour mon service à la vie.

Denis Breton
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(1) «En  mémoire des sorcières», Le Devoir, 11 mars 2022.

John Lewis : Un homme d’action, une parole qui porte loin

Connaissez-vous ce sénateur américain et leader des droits civiques, décédé en 2020 ? 

Je n’ai découvert que récemment John Lewis, ce militant citoyen, pour qui l’action a forgé une vision. Son message m’a séduit.
Par les temps qui courent sur notre planète, il résonne puissant et mobilisant. En voici juste un extrait pour nous faire saliver :

«…Et si vous suivez votre vérité sur le chemin de la paix et de l’affirmation de l’amour;
si vous brillez comme un phare pour que tous vous voient ;
alors la poésie de tous les grands rêveurs et philosophes sera vôtre pour se manifester
dans une nation, une communauté mondiale et une communauté bien-aimée
qui est enfin en paix avec elle-même».

Le texte complet, assez bref, dans notre page PÊCHEURS DE PERLES.
Continuez à nous faire connaître des trouvailles de ce ce genre !

Denis Breton

En période chaotique : trois visions qui ne trompent pas

piliers pont«Les quelques grandes choses qui comptent dans la vie, on doit garder les yeux fixés sur elles, on peut laisser tomber sans crainte tout le reste.
Et ces quelques grandes choses on les retrouve partout,
il faut apprendre à les redécouvrir sans cesse en soi pour s’en régénérer».

Etty Hillesum

Plus nous avançons dans notre quête de sens, plus nous réalisons que quelques piliers nous suffisent pour construire ce sens, et alors consolider notre confiance en la vie. Ils peuvent devenir des poignées auxquelles nous raccrocher, tout particulièrement quand ça brasse dans l’avion : le concret de nos vies. Continuer la lecture de En période chaotique : trois visions qui ne trompent pas

8 mars : merci de nous entraîner vers un monde viable

Tamara, Hanna, Sofiya,… Michelle, Damilola, Françoise,…

À l’heure où les leaders de notre monde prétendent créer la paix à coups d’armes de guerre, vous éclairez d’autres possibles, plus lents mais combien plus efficaces.

Toutes vos victoires patientes et souriantes — à rendre notre monde viable pour toutes et tous — nous montrent la vraie force : celle qui prend racine au cœur, celle qui entretient l’espoir.

C’est toute notre Humanité que vous entraînez vers son prochain lever de soleil.

Merci !

Denis Breton

Quand je ferai ce geste, je m’engage…

J’étais triste face à la guerre là-bas, comme si je la retournais contre moi. Il me fallait changer d’énergie…
Intuition inattendue, j’ai pris mon journal, et griffonné :

La prochaine fois que je vais prendre quelqu’un dans mes bras, ou à ma première gorgée d’un bon café avec un carré de chocolat,…

…je m’engage à savourer ça comme un «Je t’aime…» qui me vient de la Vie.
Alors je répondrai «Oui! à me laisser aimer…»

Ça fera une guerre en moins dans le monde, et un pacte de confiance en plus avec l’Univers. Qui sait si d’autres gens en capteront les ondes, y trouvant l’énergie de déposer les armes à leur tour…

Denis Breton