Se bousculent à l’avant-scène les élections américaines… l’épidémie sanitaire… des annonces ou des prédictions qui ont de quoi étonner. 2021 promet d’être une année trépidante, qui pourrait bien nous décoiffer, en tout cas nous étourdir pour la peine. Comment nous y retrouver ?…
Ça m’ouvre la porte à vous faire un vœu pour ce Nouvel an. Je me l’adresse à moi-même autant qu’à vous…
→ Des questions peuvent faire toute une différence…
Il se pourrait bien que la situation mondiale s’envenime un temps, et même la nôtre. Face aux médias et aux pressions de toute sorte, à qui donner notre confiance ? sur quoi baser nos réactions, démêler le vrai du faux, prendre nos décisions ?…
Quand la réponse ne sera pas évidente, que diriez-vous de soumettre ça à notre cœur, et pas seulement à notre tête ?
Voyons si certaines des questions qui suivent pourraient nous y aider :
« Est-ce que ça me met en paix, ou en inquiétude ?… Est-ce que ça me donne de l’énergie, ou ça m’en enlève ?… Est-ce que ça goûte l’amour et me fait me sentir plus proche des gens, ou ça m’en sépare ?… Bref, est-ce que ça alimente mon goût de vivre et ma confiance en l’avenir, ou si ça me crée une sensation d’étouffement ?… »
La tête a vite fait de devenir girouette aux inquiétudes du dehors : dans ce temps-là notre intuition baisse la voix. Pourtant, c’est souvent elle qui parlerait le plus juste, parce qu’elle est branchée sur plus profond, sur quelque chose qui nous englobe et nous ramène à notre sentiment de dignité.
…Au point d’en faire une résolution du Nouvel An
Mon souhait de l’An est que nous développions le réflexe de prendre de plus grandes respirations dans ces moments tendus, que nous osions mettre un disque de silence — même quand ça court à l’horaire et qu’un tout-petit réclame son biberon.
Il arrive alors que le cœur et le ressenti corporel fassent surgir de nouvelles réponses qui sentent bon, sans qu’on ait à savoir trop pourquoi.
Denis Breton